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GARAMANTES

On ignore à peu près tout des Garamantes. Hérodote est le premier à parler d'eux : « Les Garamantes, nation fort nombreuse, font la chasse aux Troglodytes-Éthiopiens ; ils se servent pour cela de chars à quatre chevaux : les Troglodytes sont en effet les plus légers à la course de tous les peuples dont nous ayons jamais ouï parler » (Histoire, livre IV, 183).

Installés probablement au Fezzan (Libye), les Garamantes avaient ouvert au Ier millénaire avant notre ère une « route des chars » à travers le Sahara central ; cette piste, que les caravanes empruntent encore de nos jours et qui est jalonnée d'innombrables figures rupestres, relie la Méditerranée au Niger à travers le Fezzan. Envahi en l'an ~ 19 par Cornelius Balbus Minor, leur territoire fut ajouté à l'Empire romain et appelé Phazania. Outre l'ouverture de la « route des chars », on crédite les Garamantes de remarquables travaux hydrauliques, de sculptures en pierre et de tombes à incinération.

— Alfred FIERRO

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Écrit par

  • : archiviste-paléographe, conservateur à la Bibliothèque nationale

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Pour citer cet article

Alfred FIERRO. GARAMANTES [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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