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DEUX FORMES D'ÉLECTRICITÉ

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Après avoir développé les expériences d'électrisation par influence, proposées par Stephen Gray (1666-1736), le physicien français Charles François de Cisternay Du Fay (1698-1739) met en évidence l'existence de deux formes d’électricité qu'il appelle « vitrée » et « résineuse ». Dans un mémoire à l'Académie royale des sciences, il relate en 1733 les expériences dans lesquelles il approche d'une feuille d'or divers corps frottés. Étonné par le comportement différent de la gomme copal, de l'ambre ou de la cire d'Espagne, d'une part, du verre ou du cristal de roche, d'autre part, il écrit : « Cela me fit penser qu'il y avait peut-être deux genres d'électricité différents. » Il en déduit que « les corps qui ne sont pas actuellement électriques peuvent acquérir chacune de ces deux électricités et alors leurs effets sont pareils à ceux des corps qui la leur ont communiquée ». Du Fay précise que l'existence d'une troisième espèce d'électricité lui paraît improbable et conclut : « Que ne devons-nous pas attendre d'un champ aussi vaste qui s'ouvre à la physique ? »

— Bernard PIRE

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Écrit par

  • : directeur de recherche émérite au CNRS, centre de physique théorique de l'École polytechnique, Palaiseau

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Pour citer cet article

Bernard PIRE. DEUX FORMES D'ÉLECTRICITÉ [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 10/02/2009