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1956 7e Championnat du monde de formule 1

Temps forts

Mercedes a abandonné la compétition automobile. Lancia ne présente plus d'écurie officielle, cédant ses monoplaces à Ferrari. De nombreux constructeurs connaissent des difficultés financières. Aussi, à l'occasion de la première course de l'année, le Grand Prix d'Argentine, le 22 janvier à Buenos Aires, deux marques seulement, Maserati (huit voitures) et Ferrari (cinq voitures, sous le nom de Ferrari-Lancia), sont présentes au départ. L'Argentin Juan Manuel Fangio (Ferrari-Lancia) casse sa machine, mais s'impose au volant de la monoplace de son coéquipier italien Luigi Musso, devant le Français Jean Behra, sur Maserati.

Le changement de voiture étant autorisé, Juan Manuel Fangio en usera encore à deux reprises, le rôle de ses coéquipiers, Luigi Musso et le Britannique Peter Collins, étant de l'aider à conquérir un quatrième titre mondial : il terminera ainsi deuxième, à chaque fois derrière le brillant Britannique Stirling Moss (Maserati), au volant de la voiture de Peter Collins, à l'occasion des Grands Prix de Monaco (13 mai) et d'Italie (2 septembre). C'est donc essentiellement grâce à ce règlement que Juan Manuel Fangio – qui ne donna la pleine mesure de son talent que lors du Grand Prix d'Allemagne sur le circuit du Nürburgring, le 5 août – obtient un quatrième titre de champion du monde.

— Pierre LAGRUE

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Écrit par

  • : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs

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Pour citer cet article

Pierre LAGRUE. 1956 - 7e Championnat du monde de formule 1 [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )