Porte-fenêtre
- Nom féminin singulier
Définition
- porte vitrée à deux battants
Synonyme
- porte-croisée
"porte-fenêtre" dans l'encyclopédie
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VOUSSURE
- Écrit par Maryse BIDEAULT
- 1 029 mots
Arc à arêtes vives ou mouluré, composé de claveaux, qui encadre une baie (porte, fenêtre ou arcade). Le nombre plus ou moins important de voussures correspond à la profondeur de la baie : ainsi, pour l'architecture religieuse romane de Normandie, l'adoption du mur épais se traduit, dans les grandes arcades séparant la nef centrale des bas-côtés, par un grand nombre de voussures qui sont, en outre, très richement moulurées (nef de la Trinité de Caen).
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GÂBLE
- Écrit par Maryse BIDEAULT
- 1 048 mots
- 1 média
Par extension, il s'applique presque exclusivement à un mur léger, généralement triangulaire, posé sur l'arc d'une baie (porte, fenêtre ou arcade) et qui l'encadre ; il a parfois, également, une forme d'accolade comme à la façade occidentale de Notre-Dame-de-l'Épine (Marne, xve s.). Il peut être plaqué contre la paroi murale ou bien en être détaché.
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MÉDITERRANÉE, DE COURBET À MATISSE (exposition)
- Écrit par Robert FOHR
- 5 680 mots
Matisse surtout, après l'invasion de couleurs et de lumières des intérieurs fauves, tient à distance, derrière les volets d'Intérieur au violon, ce paysage qu'il avait déjà annulé dans l'aventure quasi abstraite de Porte-Fenêtre à Collioure, 1914 (Musée national d'art moderne, Paris).
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PENONE GIUSEPPE (1947- )
- Écrit par Thierry DUFRÊNE
- 5 912 mots
Puis il développe l'image photographique de sa propre peau sur une porte-fenêtre comme s'il s'agissait d'une écorce (Dérouler sa peau, 1970-1972). À côté de celle de la taille directe utilisée pour créer d'autres « arbres » (alberi) dans Répéter la forêt (1969-1997), l'artiste se tourne de plus en plus vers les techniques du frottage (Pression, 1974-1981), de la prise d'empreintes (Paupière, 1978-1996) et du moulage.
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MATISSE HENRI (1869-1954)
- Écrit par Hervé VANEL
- 16 584 mots
Porte-fenêtre à Collioure (1914) est devenu l'emblème de ce seuil infranchissable que la fenêtre ouverte, ne donnant plus sur un espace illusionniste, vient matérialiser. Cette même œuvre confronte l'observateur à un principe de transposition coloré qui conduit le peintre, tenant compte des exigences internes de l'espace de la toile, à utiliser un noir profond pour restituer en termes purement picturaux une luminosité aveuglante : « Les Orientaux se sont servis du noir comme couleur, notamment les Japonais dans les estampes.