Facétie

"facétie" dans l'encyclopédie

• AUDOUARD YVAN (1914-2004)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 447 mots

  La facétie mordante d'Yvan Audouard anima durant plus de cinquante ans la rubrique télévision « La Boîte à images » du Canard enchaîné. D'abord professeur d' anglais, il devient journaliste en 1944 à Paris Presse, Paris-Soir, Franc-Tireur, France-Dimanche, puis à l'O.R.T.F. Il signe par ailleurs une quarantaine d'ouvrages, dont Monsieur Jadis est de retour (1994), consacré à Antoine Blondin, et qui reçut le prix Léautaud.

• CAPITAINE NEMO

  • Écrit par Marc SORIANO
  • 1 911 mots

  On ne peut pas exclure non plus la reprise, dans le registre dramatique, d'une facétie célèbre au Moyen Âge : l'histoire d'un copiste ignare qui prend le pronom indéfini latin pour un nom propre, ce qui transforme les manuscrits anciens en un tissu d'aventures extravagantes. Dans Vingt Mille Lieues sous les mers (1873), un mystérieux monstre marin éperonne les bateaux anglais.

• AUGIÉRAS FRANÇOIS (1924-1971)

  • Écrit par Michel P. SCHMITT
  • 2 059 mots

  Quant à l'humour, à la facétie même (ainsi dans Une adolescence au temps du maréchal), ils préservent l'œuvre des platitudes et des pesanteurs de la narration autobiographique ou de l'exposé philosophique.

• DORGELÈS ROLAND (1886-1973)

  • Écrit par Paul MORELLE
  • 2 291 mots
  • 1 média

  Le sens du comique et de la facétie domine dans l'œuvre de Roland Dorgelès que la guerre aura finalement moins marqué que la fréquentation de la bohème montmartroise, sa collaboration aux journaux humoristiques de l'avant-guerre : Fantasio, Sourire, et son admiration pour Courteline, auquel il succéda à l'académie Goncourt.

• BIBBIENA BERNARDO DOVIZI cardinal (1470-1520)

  • Écrit par Anna FONTÈS
  • 2 522 mots

  À la cour pontificale, Bibbiena, puissant au point d'être considéré comme alter papa, continue de conjuguer habileté manœuvrière et art de la facétie. Il ne cesse cependant de subordonner son activité diplomatique aux intérêts de la famille Médicis, fussent-ils en contradiction avec ses liens personnels d'amitié. Pour les fêtes du carnaval de 1513 à Urbin, il compose la Calandria, la pièce la plus lue, jouée, imitée de la Renaissance italienne, plus de vingt fois éditée et souvent représentée tout au long du siècle en Italie et ailleurs (par exemple à Lyon, en 1548, pour l'entrée d'Henri II et de Catherine de Médicis).