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Coqueret

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en botanique, plante d'ornement, de la famille des solanées, aux fruits diurétiques et fébrifuges

Synonymes

  1. alkékenge
  2. amour-en-cage

"coqueret" dans l'encyclopédie

  • COQUERET COLLÈGE DE

    • Écrit par Bernard CROQUETTE
    • 1 844 mots

    Fondé en 1418 sur la montagne Sainte-Geneviève à Paris par Nicolas Coquerel ou Coqueret, le collège de Coqueret reste obscur jusqu'à ce que, à la rentrée de 1547, Jean Dorat y soit nommé professeur, et sans doute principal : il devient dès lors le berceau de ce qu'on appellera la Pléiade. Autour de Dorat sont rassemblés un grand nombre d'étudiants, et surtout un petit groupe d'internes, parmi lesquels Ronsard et Baïf, qu'il a amenés avec lui, puis Du Bellay qui vient bientôt les rejoindre.

  • DORAT ou DAURAT JEAN DINEMANDI dit JEAN (1508-1588)

    • Écrit par Édouard GUITTON
    • 2 044 mots

    Dorat quitte Coqueret pour devenir précepteur de quelques-uns des enfants d'Henri II. Après un passage bref, mais pénible, à la Cour, il devient, en 1556, titulaire de la chaire de grec au Collège royal. Il obtient un immense succès par sa science philologique, son sens critique et la passion avec laquelle il lit et commente les œuvres. Il abandonne sa chaire en 1567 pour se consacrer au préceptorat privé.

  • PLÉIADE

    • Écrit par Gilbert GADOFFRE
    • 19 183 mots

    Ils ont tous les trois fait leurs études au collège Coqueret où ils ont été formés par Jean Daurat, et proviennent de la même classe sociale de petits hobereaux de province progressivement ruinés par une inflation qui commence à se faire sentir à partir des années 1540, et qui ne cessera de s'accélérer par la suite. Enfin, tous les trois ont choisi Paris pour point d'ancrage, même si l'exil romain a éloigné Du Bellay pendant quelques années.

  • JODELLE ÉTIENNE (1532-1573)

    • Écrit par Bernard CROQUETTE
    • 2 783 mots

    La fête dramatique du carnaval de 1553, au cours de laquelle sont représentées les deux œuvres, scelle l'union du collège de Boncourt et de celui de Coqueret d'où est issue la Pléiade ; elle marque aussi l'avènement en France d'un théâtre nouveau, salué avec enthousiasme par le public lettré et par les jeunes compagnons de Jodelle. Ce triomphe est suivi de bien des déboires, en particulier le piteux échec d'une mascarade donnée devant le roi à l'Hôtel de Ville de Paris en 1558.

  • PELETIER DU MANS JACQUES (1517-1582)

    • Écrit par Bernard CROQUETTE
    • 3 476 mots

    Un peu plus âgé que Ronsard et que Du Bellay, il fait la connaissance du premier puis du second avant même qu'ils n'entrent au collège de Coqueret, et leur prodigue ses conseils. Il préside ainsi aux origines de la Pléiade ; il sera en contact constant avec le groupe, mais tiendra toujours une place à part. Il publie, vers 1545, une traduction en vers de l'Art poétique d'Horace dont la dédicace est, avant la Deffence et illustration de la langue françoise de Du Bellay, un chaleureux plaidoyer en faveur de la langue nationale, puis, en 1547, un volume d'Œuvres poëtiques qui comprend des traductions d'une part, des « vers lyriques de l'invention de l'auteur » (dont un Chant du desesperé) de l'autre.

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