Affligeant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- provoquant l'affliction, attristant
Forme dérivée du verbe « affliger »
"affligeant" dans l'encyclopédie
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LEMERCIER NÉPOMUCÈNE (1771-1840)
- Écrit par Édouard GUITTON
- 1 787 mots
Visée grandiose, ambition vertigineuse : le résultat est affligeant. Dans l'Atlantiade (1812), Lemercier invente une mythologie grotesque où se coudoient des incroyables et des merveilleuses aux noms invraisemblables. La Panhypocrisiade, « comédie épique » en seize chants (1819), est probablement ce qu'il a laissé de moins illisible. Victor Hugo lui succéda à l'Académie française : ce fut le coup de grâce du destin.
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PHILIPPE LE CHANCELIER (1160/80-1236)
- Écrit par Michel-Marie DUFEIL
- 1 982 mots
Il est avec Guillaume d'Auvergne le dernier grand maître séculier avant l'effondrement affligeant de Guillaume de Saint-Amour et la remontée, à la fin du xiiie siècle, de Henri de Gand ou de Godefroid de Fontaines. Son œuvre essentielle est une Summa de Bono (éd. critique N. Wicki, 2 vol., Francke, Berne, 1985), dans laquelle il apparaît très informé sur la recherche contemporaine.
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MESSERSCHMIDT FRANZ XAVER (1736-1783)
- Écrit par Jean-François POIRIER
- 4 733 mots
- 1 média
Le sculpteur classique maître de ses moyens avait-il perdu la raison en affligeant ses sculptures de mimiques extravagantes, ou bien avait-il voulu établir un catalogue d'expressions répondant à des stimuli internes ou externes ? En 2011, le musée du Louvre à Paris présenta une exposition monographique qui faisait état de l'avancée des recherches sur l'œuvre de ce sculpteur hors norme.
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ROYAL DE LUXE, compagnie théâtrale
- Écrit par Didier MÉREUZE
- 5 234 mots
Dépassée par le succès, la compagnie Royal de Luxe a été contrainte de la faire revivre, en lui inventant de nouvelles aventures – l'affligeant, une fois, d'une jambe de bois ; puis, la flanquant en 1998 d'un enfant « géant » noir de six mètres ramené d'un séjour en Afrique... Dans sa quête d'une connivence parfaite entre la création et le public, Royal de Luxe a signé avec ce spectacle élevé au rang de saga une de ses réalisations les plus abouties.
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HAN GAN [HAN KAN] (VIIIe s.)
- Écrit par Pierre RYCKMANS
- 8 533 mots
Du Fu, dans un poème où il faisait l'éloge d'un autre célèbre peintre de chevaux, Cao Ba, lequel fut peut-être le maître de Han Gan, dit que Han Gan « ne savait peindre que la chair et non les os, affligeant ainsi les plus fiers coursiers d'une physionomie dépourvue de vitalité ». Ce jugement, dont la sévérité a fort embarrassé les commentateurs ultérieurs, pourrait assez bien s'appliquer à la texture moelleuse et au modelé satiné des deux chevaux du Palefrenier.