Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

LONGHI PIETRO FALCA dit PIETRO (1702-1785)

La Vendeuse de beignets, P. Longhi - crédits : A. Dagli orti/ De Agostini/ Getty Images

La Vendeuse de beignets, P. Longhi

Comme Piazzetta, et vingt ans après lui, Pietro Longhi trouve sa voie à Bologne dans l'enseignement de Giuseppe Maria Crespi. Il y développe un sens de l'observation directe, une attention aux détails de matière et de texture qu'il exploitera avec bonheur dans une œuvre toute consacrée à la description de la vie quotidienne à Venise. Habile à décrire les intérieurs un peu guindés de la société bourgeoise, où les personnages vêtus de satin et de dentelle se meuvent comme sur un théâtre de marionnettes, Longhi fait montre d'une verve plus spontanée, plus attachante, lorsqu'il peint la vie du petit peuple et ses humbles travaux (La Polenta, La Porteuse de pain, Ca' Rezzonico, Venise). On y sent une attention à la saveur des choses héritée de Crespi et attestant les dons d'un peintre qui n'est pas seulement un chroniqueur adroit et superficiel.

— Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

Classification

Pour citer cet article

Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE. LONGHI PIETRO FALCA dit PIETRO (1702-1785) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Média

La Vendeuse de beignets, P. Longhi - crédits : A. Dagli orti/ De Agostini/ Getty Images

La Vendeuse de beignets, P. Longhi

Voir aussi