Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

ALLEGRI GREGORIO (1582-1652)

Le nom d'Allegri est attaché au fameux Miserere à deux chœurs qui faisait partie du répertoire secret de la chapelle Sixtine, et que Mozart transcrivit de mémoire à treize ans, après une seule audition, à la stupéfaction de son entourage. Mais ce Miserere célèbre, et d'ailleurs fort beau n'est pas sa seule œuvre et il ne se situe sans doute pas parmi ce qu'Allegri nous offre de plus intéressant et de plus nouveau. Allegri s'inscrit dans la lignée de ceux qui, suivant l'exemple de Galilei, adoptent pour la musique religieuse le stile rappresentativo et élaborent, dès les vingt premières années du xviie siècle, le motet soliste. Ses Concertini (1619), écrits à deux et quatre voix, sont une étape importante dans l'édification de ce genre. Les messes, motets et psaumes (manuscrits) sont plus traditionnels. Ses sinfonie et canzone instrumentales font penser aux œuvres similaires de Frescobaldi.

— Philippe BEAUSSANT

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : directeur de l'Institut de musique et danse anciennes de l'Île-de-France, conseiller artistique du Centre de musique baroque de Versailles

Classification

Pour citer cet article

Philippe BEAUSSANT. ALLEGRI GREGORIO (1582-1652) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Voir aussi