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MUMÉTAL

Alliage composé de 78,5 p. 100 de nickel et de 21,5 p. 100 de fer, possédant de remarquables propriétés magnétiques, notamment une perméabilité magnétique bien supérieure à celle du fer pur. Cette propriété est mise à profit dans la fabrication de certains électro-aimants qu'on désire utiliser dans des relais électromagnétiques de grande sensibilité. La présence dans ces relais d'un noyau en mumétal permet de faire apparaître dans l'entrefer une fraction importante de la force magnétomotrice développée par la bobine. En outre, la faible hystérésis du mumétal assure que le flux résiduel qui subsiste après la fin du passage du courant est très faible, ce qui élimine pratiquement tout risque de « collage » du relais. L'autre grande application du mumétal se rencontre dans la fabrication des câbles de télécommunications sous-marins. En enroulant en hélice autour du câble de cuivre, formant le conducteur principal, un fil de mumétal, on confère au câble une inductance accrue et, par conséquent, une plus grande vitesse de transmission.

La découverte des propriétés du mumétal s'est effectuée au cours des années 1920 dans le cadre de l'étude systématique des alliages fer-nickel contenant de 35 p. 100 à 90 p. 100 de nickel. Vu leur grande perméabilité magnétique, ces alliages, dont le mumétal n'est qu'un cas particulier, portent le nom de permalloys (l'hipernik est composé de 50 p. 100 de nickel, par exemple).

— Bertrand DREYFUS

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Écrit par

  • : licencié ès sciences, bachelor of sciences, University of Chicago

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Pour citer cet article

Bertrand DREYFUS. MUMÉTAL [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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