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Franc-maître

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en histoire, titre décerné dans les Flandres à un artisan après son apprentissage

"franc-maître" dans l'encyclopédie

  • FRANCKEN LES

    • Écrit par Jacques FOUCART
    • 5 113 mots

    Outre Frans II dit le Jeune, à la famille Francken appartiennent encore Frans III dit le Rubénien (Anvers, 1607-1667), fils et élève de Frans II, franc-maître en 1639, très influencé par le coloris de Rubens, et Hieronymus II le Jeune (1578-1623), frère de Frans II et neveu de Hieronymus I, qui subit l'ascendant de ces deux artistes. Il fut l'élève d'Ambrosius I et devint franc-maître en 1607.

  • AERTSEN PIETER (1508-1575)

    • Écrit par Sylvie BÉGUIN
    • 1 937 mots

    Surnommé Lange Pier (Pierre le Long), né à Amsterdam et franc-maître à Anvers, en 1535, dont il devient citoyen en 1542 et où il séjournera jusqu'en 1556 environ, après avoir logé dans ses débuts anversois chez le peintre Jan Mandyn, un suiveur habile de Jérôme Bosch, Pieter Aertsen est l'un des peintres qui assurent le mieux le lien entre l'école néerlandaise et l'école flamande et qui font éclater les cadres nationaux.

  • BLONDEEL LANCELOT (1498-1561)

    • Écrit par Jacques FOUCART
    • 2 404 mots

    Franc-maître à Bruges en 1519, il travaille à la décoration de la ville dès l'année suivante, à l'occasion de la « Joyeuse Entrée » de Charles Quint. De fait, la partie décorative tient une grande place dans son œuvre, tendant même à la submerger par sa luxuriance. C'est là un trait encore spécifique de la vieille tradition maniériste du gothique tardif qui se maintient très vivace dans la sculpture ; l'adoption d'un nouveau vocabulaire italianisant et antiquisant ne saurait dissimuler une horreur du vide, une facilité décorative, une conception graphique du remplissage des surfaces qui viennent à l'évidence du gothique flamboyant (et qui sont attestés encore plus parfaitement dans les arts mineurs, dans la tapisserie et dans l'enluminure des manuscrits).

  • VOS CORNELIS DE (1584-1651)

    • Écrit par Jean-Marie MARQUIS
    • 2 739 mots
    • 1 média

    Il complète sa formation par un voyage en Hollande et, en 1608, devient franc-maître de la guilde de Saint-Luc à Anvers, dont il est le doyen en 1618. Outre ses lucratives activités de portraitiste à succès, essentiellement entre 1620 et 1640, il travaille dans le commerce d'art, ce qui lui procure une situation matérielle enviable. Il prend aussi part, en compagnie de Jordaens, à des décorations pour l'entrée de l'archiduc Ferdinand d'Autriche, en 1635, et à la décoration du pavillon de chasse de Philippe IV, en 1636, aux environs de Madrid, sur des esquisses de Rubens.

  • BEUCKELAER JOACHIM (1535 env.-env. 1574)

    • Écrit par Jacques FOUCART
    • 2 932 mots
    • 2 médias

    Aussi bien n'apparaît-il comme franc-maître (et fils de maître, sans doute à cause d'Aertsen) dans les listes d'Anvers qu'à la date de 1560, qui est également celle de son mariage. Van Mander relate qu'il ne fut guère apprécié de son vivant, mais que par la suite, c'est-à-dire notamment quand Van Mander écrit, soit vers 1600-1604, les œuvres de Beuckelaer valaient jusqu'à douze fois plus, ce qui est significatif du succès de la nature morte à l'orée du xviie siècle, en plein maniérisme.

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