Acméisme

"acméisme" dans l'encyclopédie

• ACMÉISME

  • Écrit par Claude KASTLER
  • 3 288 mots

  Depuis 1956, on assiste à une réévaluation de l'acméisme qui n'affecte cependant ni l'enseignement secondaire ni le lecteur moyen.

• MANDELSTAM OSSIP EMILIEVITCH (1891-1938)

  • Écrit par Michel AUCOUTURIER
  • 7 448 mots

  En définissant l'acméisme comme « la nostalgie de la culture universelle », il nous a donné la clef de sa propre poésie, qui actualise par la musique du mot l'univers intemporel de la culture où celui-ci plonge ses racines. Les débuts et l'acméisme Né à Varsovie, fils d'un commerçant juif de langue maternelle allemande, Ossip Émiliévitch Mandelstam a passé son enfance et sa jeunesse à Saint-Pétersbourg dont le faste impérial et l'architecture monumentale ont frappé son imagination.

• ŒUVRES COMPLÈTES (O. Mandelstam) Fiche de lecture

  • Écrit par Yves LECLAIR
  • 5 433 mots

  Quant aux Essais, articles (1913-1932), ils éclairent les choix esthétiques et éthiques de l’écrivain calomnié : sa réflexion porte notamment sur la place De la poésie (1913-1928) dans l’histoire, sur le symbolisme et l’acméisme, le christianisme ou l’État, « la poésie russe » (le xixe siècle, Alexandre Blok, Piotr Iakovlevitch Tchaadaïev), ses propres figures tutélaires (André Chénier, François Villon) ou « la nature du verbe », fondamentalement musicale et aurorale, en chemin vers un « interlocuteur » inconnu.

• GOUMILIOV NIKOLAÏ STEPANOVITCH (1886-1921)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 3 148 mots

  Goumiliov écrit aussi du théâtre en vers et un grand nombre d'essais dans lesquels il développe les principes esthétiques de l'acméisme.

• AKHMATOVA ANNA (1889-1966)

  • Écrit par Michel AUCOUTURIER
  • 13 998 mots

  L'acméisme se rattache au « clarisme » du poète Kouzmine, qui préfacera le premier recueil d'Akhmatova. Il est l'une des formes que prend, vers 1910, la réaction de la jeune génération contre le romantisme des symbolistes, leur mysticisme, leur poétique « déréalisante ». Les premiers recueils d'Akhmatova, Le Soir (1912, tiré à trois cents exemplaires) et Le Rosaire (1914, dix éditions jusqu'en 1923), frappent précisément leurs lecteurs par l'absence de toute recherche formelle comme de tout arrière-plan mystique.