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Le dispositif expérimental de Hodgkin et Huxley

L'existence du potentiel d'action, enregistré ici sur l'écran d'un oscilloscope en (c) a été mise en évidence en 1939 grâce à un dispositif expérimental compliqué, illustré en (a). Sur ce schéma, l'axone d'un calmar est disséqué et une de ses extrémités est insérée dans une canule. La partie non insérée est  immergée dans un milieu non conducteur fait de paraffine. La partie supérieure de la canule est emplie d'eau de mer, conductrice. Des électrodes de stimulation sont placées au contact de l'axone, le contact électrique étant assuré par une mèche d'agar-agar saline. Une microélectrode (C) est insérée à l'intérieur de la fibre. Une électrode (A) est en contact avec la fibre, tandis que l'électrode (B) est extérieure, sans contact avec la fibre. On enregistre alors entre A et C les variations de potentiel électrique entre l'intérieur et l'extérieur de la fibre induites par la stimulation ; l'enregistrement entre C et B sert de référence. La photographie (b) donne la dimension relative de la microélectrode et de l'axone de calmar.