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Belle de jour, L. Buñuel

« Quelle que soit la forme plastique que Buñuel prête au rêve, ses images en ont la pulsation, l'affectivité brûlante : le sang lourd de l'inconscient y circule et nous inonde, comme par une artère ouverte, au rythme de l'esprit. » Cette citation de René Bazin, si elle est antérieure au film, s’applique à merveille à Belle de jour (1967). Sous les traits de Catherine Deneuve, c’est bien l’inconscient en personne qui hante une société corsetée, jusqu’au moment où survient la catastrophe. Ici, de gauche à droite, Maria Latour, Françoise Fabian et Catherine Deneuve.