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3-10 mars 1982

Centrafricaine (République). Échec d'une tentative de coup d'État

Le 3, les partisans d'Ange Patasse, leader du Mouvement de libération du peuple centrafricain (M.L.P.C.), tentent de prendre le pouvoir. Mais, quelques heures à peine après le début des émeutes, le général André Kolingba, président du comité militaire de redressement national depuis le « coup d'État » du 1er septembre 1981, assure qu'il contrôle de la situation. Deux généraux, membres du gouvernement, qui avaient pris part à la conspiration, sont arrêtés.

Le 6, Ange Patasse, poursuivi pour atteinte à la sûreté de l'État, se réfugie à l'ambassade de France à Bangui et demande l'asile politique aux autorités françaises. Le général Kolingba somme celles-ci de lui remettre Ange Patasse sous quarante-huit heures.

Le 10, cependant, la tension entre Paris et Bangui retombe. Le général Kolingba déclare au journal Le Monde qu'il n'entend pas impliquer la France dans la tentative de putsch. Le dirigeant de l'opposition tchadienne gagnera discrètement, le 13 avril, le Togo où il obtiendra l'asile politique.

— Universalis

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