Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

21-27 janvier 1998

États-Unis. Mise en cause du président Bill Clinton dans l'affaire Monica Lewinsky

Le 21, la presse révèle que le président Clinton aurait demandé à une ancienne stagiaire de la Maison-Blanche, Monica Lewinsky, avec laquelle il aurait entretenu des relations intimes en 1995, de mentir sur ce point lorsqu'elle serait interrogée, sous serment, dans le cadre de l'instruction de l'affaire Paula Jones. Paula Jones est cette ancienne employée de l'État de l'Arkansas au moment où Bill Clinton en était le gouverneur, qui poursuit le président pour un acte de harcèlement sexuel commis en 1991. De fait, interrogée le 7 janvier, Monica Lewinsky a nié toute liaison avec le président. Mais ses confidences ont été enregistrées par une autre employée de la Maison-Blanche, Linda Tripp, également appelée à témoigner dans l'affaire Jones et qui a confié les bandes au procureur indépendant Kenneth Starr. Ce dernier tente, depuis l'affaire Whitewater en 1994, de démontrer la responsabilité de Bill Clinton dans divers scandales. Le président nie les accusations portées contre lui.

Le 27, dans son traditionnel discours sur l'état de l'Union devant le Congrès, celui-ci ne fait aucune allusion au scandale, tandis que son épouse Hillary dénonce un « vaste complot de droite » contre son mari, orchestré notamment par Kenneth Starr « dont les motivations sont politiques ». La popularité de Bill Clinton n'est pas entamée par l'affaire Lewinsky : interrogés par la chaîne de télévision A.B.C., 68 p. 100 des Américains l'approuvent en tant que président.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

Événements précédents