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2-29 mai 2008

Israël - Autorité palestinienne. Affaiblissement d'Ehoud Olmert et contacts avec la Syrie

Le 2, le « quartet » – États-Unis, Russie, O.N.U., Union européenne –, réuni à Londres, publie un communiqué qui exprime sa volonté d'accentuer sa pression sur Israël, soulignant « l'importance de créer des progrès visibles sur le terrain afin de susciter la confiance et de favoriser une atmosphère de soutien aux négociations » de paix. Il dénonce notamment la poursuite de la colonisation, exprime sa « profonde inquiétude au sujet des victimes civiles » et réclame la poursuite de l'aide humanitaire d'urgence en direction de la bande de Gaza soumise au blocus israélien depuis juin 2007. Le quartet appelle aussi les pays arabes, bailleurs de fonds de l'Autorité palestinienne, à « remplir à la fois leurs rôles politique et financier ».

Le 2, le Premier ministre Ehoud Olmert est entendu par la police au sujet d'une affaire sur laquelle la justice impose le secret. Cette implication du Premier ministre dans une nouvelle affaire judiciaire, la quatrième, sape un peu plus son autorité.

Le 8, alors qu'il s'avère que l'affaire concerne des pots-de-vin qu'Ehoud Olmert aurait reçus pour financer ses campagnes électorales alors qu'il était maire de Jérusalem et ministre, celui-ci affirme dans une intervention publique qu'il démissionnera s'il est inculpé.

Le 14, le président américain George W. Bush assiste aux festivités marquant le soixantième anniversaire d'Israël.

Le 15, devant la Knesset, le président Bush affirme que ce serait une « trahison impardonnable envers les générations futures » de laisser l'Iran se doter de l'arme nucléaire. Il dénonce la vision du monde développée par le régime de Téhéran, le Hamas, le Hezbollah libanais et Al-Qaida, et assure de son ferme soutien l'État juif.

Le 18, dans un discours prononcé à Charm el-Cheikh, en Égypte, George W. Bush replace le conflit du Proche-Orient dans le cadre plus large de l'affrontement idéologique entre les pays modérés de la région et les forces extrémistes, appelant les premiers à isoler les secondes – au premier rang desquelles il place l'Iran et la Syrie.

Le 21, Israël et la Syrie reconnaissent que des contacts ont été établis entre eux, par l'intermédiaire de la Turquie, en vue d'ouvrir des négociations de paix. Les dernières tentatives de pourparlers israélo-syriens remontent à mars 2000.

Le 29, la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni appelle à l'organisation d'élections au sein du parti Kadima au pouvoir dans la perspective du remplacement d'Ehoud Olmert.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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