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BRIDGES ROBERT (1844-1930)

La renommée de Bridges est due autant à sa maîtrise technique de la prosodie qu'au parrainage qu'il accorda à l'œuvre de son ami Gerard Manley Hopkins. Certains de ses poèmes lyriques, tels que « Neige de Londres » (« London Snow »), « O Splendide Nef » (« O Splendid Ship ») et « Sur un enfant mort » (« On a Dead Child »), si souvent inclus dans les anthologies, répondent bien à sa conception d'une beauté inséparable de la valeur morale. Issu d'une famille de riches propriétaires terriens, Bridges étudia au collège d'Eton, puis à Oxford, où il rencontra Hopkins dont il publiera les poèmes en 1916, les arrachant ainsi à l'obscurité. De 1869 à 1882, il travailla comme étudiant en médecine, puis comme médecin dans les hôpitaux londoniens. Bien qu'il ait publié plusieurs longs poèmes et drames poétiques, sa réputation repose sur les poèmes lyriques réunis dans Courts Poèmes (Shorter Poems, 1890, 1894). Les Vers nouveaux (New Verses, 1925) contiennent des essais d'utilisation d'un rythme basé sur les syllabes plutôt que sur les accents. Il a employé ce procédé pour son long poème philosophique Le Testament de la Beauté (The Testament of Beauty) publié à l'occasion de son quatre-vingt-cinquième anniversaire.

— Universalis

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Écrit par

  • Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

Classification

Pour citer cet article

Universalis. BRIDGES ROBERT (1844-1930) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • HOPKINS GERARD MANLEY (1844-1889)

    • Écrit par Jean-Georges RITZ
    • 1 125 mots

    C'est un étrange destin qu'a connu Gerard Hopkins. Nulle vie en apparence plus banale, plus mêlée au commun. L'homme ne fut apprécié que de rares amis et son œuvre poétique resta pratiquement ignorée de son vivant. Elle le demeura près de trente ans encore après sa mort, jusqu'à ce que son ami, le poète-lauréat...

Voir aussi