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HARRIS RICHARD (1930-2002)

Fils d'un meunier, né le 1er octobre 1930 à Limerick, Richard Harris étudie au conservatoire de musique et d'art dramatique de Londres, avant de faire ses débuts sur scène en 1956. Il apparaît pour la première fois au cinéma dans Shake Hands with the Devil (1959, L'Épopée dans l'ombre), prestation suivie de rôles secondaires remarqués dans The Guns of Navarone (1961, Les Canons de Navarone) et Mutiny on the Bounty (1962, Les Révoltés du Bounty). Il accède au rang de star internationale lorsqu'il reçoit le prix d'interprétation au festival de Cannes pour son portrait d'un joueur de rugby brutal et égocentrique dans This Sporting Life (1963, Le Prix d'un homme) de Lindsay Anderson, aujourd'hui encore considéré comme l'une de ses meilleures performances.

Richard Harris continue à briller dans les années 1960 grâce à des œuvres comme Il Deserto rosso (1964, Le Désert rouge) de Michelangelo Antonioni, Major Dundee (1965) de Sam Peckinpah et Hawaii (1966) de George Roy Hill. Il reste associé à son interprétation du roi Arthur dans l'adaptation cinématographique de la comédie musicale Camelot (1967), succès de Broadway signé Alan Jay Lerner et Frederick Loewe. Grâce à ce rôle, qu'il reprendra à de nombreuses reprises, Harris montre également ses talents de chanteur, qui lui permettront d'enregistrer plusieurs disques.

Au cours des années suivantes, Harris se distingue particulièrement dans The Molly Maguires (1970, Traître sur commande) de Martin Ritt, et dans A Man Called Horse (1970, Un homme nommé cheval) d'Elliott Silverstein. Alors que le goût prononcé de Harris pour l'alcool et la drogue a déjà nuit à sa santé et à sa carrière, il se contente globalement de rôles secondaires dans de petites productions au cours des décennies 1970-1980. Après une cure de désintoxication, Harris renoue avec le cinéma dans les années 1990 avec l'une des meilleures performances de sa carrière (The Field, 1990), prestation qui lui vaut une nouvelle nomination aux oscars. Avec des films tels que Unforgiven (1992, Impitoyable), Patriot Games (1992, Jeux de guerre), Cry, the Beloved Country (1995, Pleure, Ô pays bien-aimé), Gladiator (2000) et Harry Potter and the Philosopher's Stone (2001, Harry Potter à l'école des sorciers) que suivra Harry Potter and the Chamber of secrets (2002, Harry Potter et la chambre des secrets), il se forge une nouvelle réputation d'acteur de genre attachant.

— Universalis

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Écrit par

  • Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

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Universalis. HARRIS RICHARD (1930-2002) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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