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GUIMARD MARIE-MADELEINE (1743-1816)

Danseuse française, née et morte à Paris. Appartenant au corps de ballet de la Comédie-Française, Marie-Madeleine Guimard fait une carrière complète à l'Académie royale de musique (1761-1789). Sa maigreur, qui paraît moins souhaitable à son époque qu'à la nôtre, la fait surnommer « le squelette des Grâces ». Danseuse expressive, délicate et harmonieuse, elle excelle dans le ballet anacréontique et triomphe dans les ballets de Jean-Georges Noverre (Jason et Médée, 1770 ; Les Caprices de Galatée, 1776) et de Maximilien Gardel (La Chercheuse d'esprit, 1778 ; Mirza et Lindor, 1779), avec pour partenaires Gaétan et Auguste Vestris, Laval, Gardel et Dauberval. Elle crée de nombreux « rôles dansants » dans ses deux théâtres personnels de Pantin et de la rue de la Chaussée-d'Antin, qu'elle devait à la générosité de ses admirateurs célèbres. En 1789, elle épouse l'ancien danseur et chansonnier Jean-Étienne Despréaux.

— Jane PATRIE

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Jane PATRIE. GUIMARD MARIE-MADELEINE (1743-1816) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )