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HUGUES CAPET ROI DE FRANCE

Hugues Capet - crédits : VISIOARS/ AKG-images

Hugues Capet

En 987, Adalbéron, archevêque de Reims, écarte Charles de Basse-Lorraine, le dernier prétendant carolingien au trône, et sacre Hugues roi des Francs. Cet avènement intervient après une période d'un siècle au cours de laquelle les Carolingiens ont dû partager le trône avec les Robertiens, qui tirent leur nom de Robert le Fort, premier ancêtre connu des Capétiens au ixe siècle. Avec Hugues, une dynastie qui va régner pendant trois siècles en ligne directe met progressivement en place les règles définitives de succession au trône de France. L'héritier est ainsi associé au trône et sacré du vivant de son père jusqu'au règne de Philippe Auguste (1180-1223). À cette date, l'hérédité est acquise et les souverains n'ont plus besoin de sacrer leur fils aîné pour assurer leur succession. Ce n'est qu'au début du xive siècle que l'exclusion des femmes à la succession est strictement, et définitivement, affirmée : en effet, en 1316, la couronne passe à Philippe V, le frère du roi Louis X qui, à sa mort, ne laisse pas d'héritier mâle, mais une fille, pourtant légitime. Une des forces de la dynastie capétienne tient à la longévité des souverains qui ont, en outre, réussi pendant plus de dix générations à s'assurer une descendance masculine.

— Pascal BURESI

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Pascal BURESI. HUGUES CAPET ROI DE FRANCE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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