GANYMÈDE
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Ganymède, B. Cellini
Benvenuto Cellini (1500-1571), Ganymède, bronze. Musée du Bargello, Florence.
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Jeune héros de la race royale de Troie, fils de Tros, de Laomédon, d'Ilos ou d'Erichthonios, selon les différentes versions. À cause de son extraordinaire beauté, il fut enlevé soit par les dieux, soit plutôt par Zeus lui-même (ou bien, selon une légende crétoise, par Minos), qui en fit son échanson. Zeus envoya un aigle qui emporta l'enfant dans les airs ; le père de Ganymède reçut en échange une écurie de chevaux immortels, ou une vigne d'or. Très tôt, on a cru que son ravisseur avait eu pour Ganymède une passion homosexuelle, d'où la connotation de « mignon » que prit son nom en latin, Catamitus. Plus tard, il fut identifié à la constellation du Verseau.
La légende de Ganymède prêtera à divers traitements : dans un tableau de Rembrandt, il n'est qu'un marmot épouvanté, pleurnichant entre les serres de l'aigle ; dans un poème de Goethe — qui fournira à Schubert le thème de l'un des chefs-d'œuvre de sa vingtième année —, Ganymède incarne la Sehnsucht romantique, l'ardente aspiration qui s'élance par amour vers l'infini.
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Pour citer l’article
« GANYMÈDE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 30 juillet 2022. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/ganymede/