Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

ENFER, marché en banque

  • Article mis en ligne le
  • Modifié le
  • Écrit par

Le montant total des effets de commerce escomptés par un établissement bancaire et que ce dernier a le droit de présenter à la Banque de France pour les faire réescompter ne peut dépasser une certaine limite, ou « plafond ». Le réescompte des effets présentés en dépassement de celui-ci ne pouvait être admis que moyennant le paiement d'un taux très supérieur au taux normal en vigueur. La situation faite à de tels effets a été surnommée « enfer », en raison de son caractère exceptionnellement onéreux. Le terme était également utilisé pour désigner le taux d'escompte lui-même appliqué en pareil cas. Il y avait deux cercles dans cet enfer : au-delà d'un certain montant d'effets admis à l'enfer s'ouvrait en effet un « super enfer », où les taux étaient encore plus élevés. Progressivement, cependant, et notamment depuis le début des années 1970, la volonté des autorités de développer le marché monétaire a conduit les banques à se détourner de ces recours. Il suffit à la Banque de France de fixer le taux d'escompte au-dessus du taux du marché monétaire pour inciter les établissements à se refinancer sur ce dernier.

— Georges BLUMBERG

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : licencié en droit, diplômé de l'École nationale des langues orientales vivantes, professeur à la faculté libre, autonome et cogérée d'économie et de droit, Paris

Classification

Pour citer cet article

Georges BLUMBERG. ENFER, marché en banque [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 14/03/2009