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Ossessione, L. Visconti

En transposant le roman de James Cain, Le facteur sonne toujours deux fois, dans la plaine du Pô, le cinéaste italien Luchino Visconti inaugure avec Ossessione (1942) la dimension proprement cinématographique du néo-réalisme. L'importance donnée au contexte social mais aussi la description sans fard des désirs et des frustrations qui animent les personnages rompent radicalement avec le cinéma des années fascistes. Ici, Clara Calamai et Massimo Girotti.