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6-28 septembre 1991

États-Unis - Israël. Durcissement de Washington à l'égard d'Israël et attitude conciliante de l'O.L.P. en vue de la conférence de paix

Le 6, Israël sollicite officiellement une garantie financière des États-Unis pour un prêt d'un montant de 10 milliards de dollars. Le président George Bush, qui avait prié à plusieurs reprises Jérusalem de reporter sa requête, demande au Congrès de ne pas l'examiner avant janvier 1992. L'administration américaine ne veut pas que les prêts ainsi garantis, destinés à financer l'installation des trois cent mille juifs soviétiques immigrés en Israël depuis le début de 1990, puissent servir à l'implantation de nouvelles colonies dans les territoires occupés. Vivement condamnées par les pays arabes, ces implantations sont aussi considérées comme le principal obstacle à la paix par Washington.

Du 16 au 20, au cours de sa septième mission de bons offices au Proche-Orient depuis la fin de la guerre du Golfe, James Baker, secrétaire d'État américain, remet aux dirigeants israéliens, palestiniens, syriens et jordaniens des « lettres d'assurances » précisant la position américaine sur la conférence de paix. Les différends israélo-américains ne sont pas levés.

Du 23 au 28, la vingtième session du Conseil national palestinien (C.N.P., parlement en exil) se réunit à Alger. À la demande de Yasser Arafat, chef du Fath et de l'O.L.P., et malgré l'hostilité de plusieurs autres dirigeants palestiniens, comme Georges Habache (F.P.L.P.) et Nayef Hawatmeh (F.D.L.P.), le C.N.P. donne mandat au Comité exécutif de l'O.L.P. pour négocier les termes d'une participation palestinienne à la conférence de paix.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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