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RADIOLOGIE : ANTOINE BÉCLÈRE

Antoine Béclère - crédits : Guy Pallardy

Antoine Béclère

Wilhelm Röntgen, physicien de Würtzburg (Allemagne), publie le 28 décembre 1895 sa découverte des rayons X. Deux médecins parisiens, Toussaint Barthélemy et Paul Oudin, réussissent les premières radiographies françaises, présentées à l'Académie des sciences le 20 janvier 1896.

Aux séances de radioscopie qu'ils organisent pour en démontrer l'utilité, leur camarade d'internat Antoine Béclère (1856-1939) s'enthousiasme et envisage tout l'intérêt que le diagnostic médical peut en retirer. Chef du service de médecine de l'hôpital Tenon, il installe à ses frais en 1897 un appareil de radioscopie afin de pouvoir examiner ses malades ; le générateur de haute tension est actionné à la main et, ainsi, la radiologie entre dans les hôpitaux avant l'électricité.

Béclère, nommé à Saint-Antoine en 1899, y transporte son matériel un peu amélioré puis, en 1902, adjoint la radiothérapie. Il se consacre à la radiologie, invente des appareils, jette les bases de la sémiologie, crée un enseignement suivi par de nombreux médecins français et étrangers, devient une référence mondiale et connaît les honneurs : Académie de médecine et présidence du Congrès international de radiologie de 1931.

— Guy PALLARDY

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Écrit par

  • : professeur honoraire à l'université de Paris-V, radiologiste honoraire des hôpitaux de Paris

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Pour citer cet article

Guy PALLARDY. RADIOLOGIE : ANTOINE BÉCLÈRE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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Antoine Béclère - crédits : Guy Pallardy

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