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ALGER PRISE D' (1830)

Le 5 juillet 1830, le dey d'Alger capitulait devant l'intervention militaire française, décidée par le roi Charles X à la suite d'une complexe histoire de créances dues par la France. La décision de transformer cette victoire militaire en point de départ d'une phase de colonisation ne fut pas immédiate. L'ancienne régence d'Alger prit, en 1834, le nom de « Possessions françaises dans le nord de l'Afrique », mais aucune colonisation ne fut engagée avant 1840, date de la nomination du général Bugeaud comme gouverneur général de l'Algérie. S'amorça alors un véritable mouvement d'émigration, tandis que l'armée luttait contre la résistance organisée par Abd el-Kader, contraint à la reddition en 1847. Le second Empire, puis la IIIe République, après la décennie d'attente consécutive aux événements de 1870-1871, poursuivirent à une grande échelle l'entreprise de colonisation en Indochine et en Afrique. La France se retrouva ainsi à la tête du deuxième empire colonial du monde, derrière celui de la Grande-Bretagne.

— Sylvain VENAYRE

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Écrit par

  • : professeur d'histoire contemporaine à l'université Grenoble Alpes

Classification

Pour citer cet article

Sylvain VENAYRE. ALGER PRISE D' (1830) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • ALGÉRIE

    • Écrit par Charles-Robert AGERON, Universalis, Sid-Ahmed SOUIAH, Benjamin STORA, Pierre VERMEREN
    • 41 835 mots
    • 25 médias
    L'occupation restreinte. La prise d'Alger (5 juill. 1830) détermina la chute de la domination turque et une longue période d'anarchie. En Oranie, les tribus se ruèrent contre les garnisons de janissaires ou les groupes makhzen. Dans le Titteri, les çoff entrèrent en lutte, tandis qu'à Constantine le...

Voir aussi