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LA SYLPHIDE ET MARIE TAGLIONI

Marie Taglioni - crédits : Rischgitz/ Hulton Archive/ Getty Images

Marie Taglioni

Le chorégraphe Filippo Taglioni imagine La Sylphide pour sa fille Marie. Cette œuvre, créée le 12 mars 1832 pour l'Opéra de Paris, sur une musique de Jean Schneitzhoeffer, est considérée comme le premier grand ballet romantique, neuf ans même avant Giselle. On y trace la frontière entre le monde réel, incarné par James et sa fiancée Effie, et le monde irréel, jalonné par les envols de sylphides et le ballet des sorcières. Affinant la technique des pointes initiée quelque vingt ans auparavant par Geneviève Gosselin, Maria Taglioni donne à la silhouette de la ballerine plus de légèreté pour mieux traduire la spiritualité des personnages romantiques. Pierre Ciceri, le grand décorateur de l'époque, utilise la machinerie de l'Opéra de Paris afin d'organiser dans l'espace les déplacements aériens des sylphides. À Copenhague, en 1836, August Bournonville en donne une version personnelle, sur une musique de H. Lovenskjold, qui fera les beaux soirs du Ballet royal du Danemark. Pierre Lacotte ressuscitera la première version de La Sylphide pour la télévision (1971), puis à l'Opéra de Paris, en reprenant aussi les décors de Pierre Ciceri et les costumes d'Eugène Lami.

— Jean-Claude DIÉNIS

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Jean-Claude DIÉNIS. LA SYLPHIDE ET MARIE TAGLIONI [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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