DIATHÈSE
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- Écrit par Georges TORRIS
Prédisposition morbide innée. Ambroise Paré a introduit dans la langue médicale française ce terme venu du grec et signifiant « disposition » (1560). Plus précis que tempérament et que terrain, le mot diathèse, très proche d'« idiosyncrasie », aurait pu être conservé puisque la médecine contemporaine, revenue de l'ère pastorienne où l'on avait valorisé les causes externes des maladies, met de plus en plus l'accent sur les étiologies génétiques ; il a pratiquement disparu, en dehors de l'expression archaïsante de diathèse arthritique (rhumatisme et goutte). Au xixe siècle, on considérait comme diathèses : la scrofule (tuberculose), le cancer, la goutte, le rachitisme, la gravelle (lithiase) et le rhumatisme, qui avaient en commun l'hérédité, la chronicité et l'incurabilité.
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Écrit par
- Georges TORRIS : docteur en médecine et en philosophie
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Pour citer cet article
Georges TORRIS. DIATHÈSE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )
Article mis en ligne le et modifié le 14/03/2009