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Opération Barbarossa

En juin 1941, 135 divisions de la Wehrmacht et de ses alliés envahissent la Russie, sur un front de près de 3 000 kilomètres qui s'étend de la Baltique à la mer Noire. Hitler s'imagine que l'anéantissement de la Russie sera rapide et que la victoire n'est qu'une question de semaines. Comme lors de l'invasion de Napoléon plus d'un siècle auparavant, tout commence presque trop bien. L'infanterie allemande a du mal à suivre les divisions blindées qui submergent les défenses russes. Des centaines de milliers de soldats sont faits prisonniers, mais les Soviétiques peuvent se permettre de sacrifier une partie de leurs hommes et de leur territoire, ils n'en manquent pas, et leur retraite est un précieux gain de temps. Au fur et à mesure que les Allemands avancent, ils ne trouvent que désolation. Cette tactique de la terre brûlée les prive ainsi de quartiers d'hiver, tandis que les partisans sabotent à l'arrière leurs lignes de communication. Dans les grandes villes comme Stalingrad et Moscou, tous les habitants sont mobilisés et fortifient les rues. Les combats seront acharnés pour défendre chaque rue, chaque maison. Dans les campagnes, les hommes et les femmes plus âgés sont chargés de creuser d'immenses fossés anti-chars pour ralentir l'avance ennemie. Alors que les Allemands arrivent aux portes de Moscou, à la fin octobre, le froid meurtrier de l'hiver russe s'abat sur eux. N'ayant pas prévu d'équiper les troupes en matériel d'hiver, Hitler et son état-major sont contraints d'arrêter l'offensive.