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Carnaval, Tlaxcala, Mexico, G. Iturbide

Souvent aussi énigmatiques que hiératiques, les personnages que saisit Graciela Iturbide sont d'abord des fantômes qui hantent la société mexicaine. En eux se mêlent le passé le plus enfoui et un présent synonyme d'abandon ou de marginalisation. À la faveur de fêtes ou de rituels, la vocation de la photographe est de rendre sensibles simultanément ces deux dimensions du temps. C'est alors que resurgit « la partie la plus mythique de l'homme ». Graciela Iturbide, Carnaval, Tlaxcala, Mexico, 1974.