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5-21 juillet 2017

Qatar - Arabie Saoudite. Diminution des tensions régionales

Le 5, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte, qui ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar en juin, l’accusant de soutenir le terrorisme, prennent acte du rejet par l’émirat des conditions qu’ils lui avaient soumises pour mettre fin à la crise régionale.

Le 11, le secrétaire d’État américain Rex Tillerson signe à Doha un accord sur la lutte contre le terrorisme. Il exprime à cette occasion son soutien à la position « raisonnable » adoptée par le Qatar dans la crise.

Le 16, le Washington Post affirme que les Émirats arabes unis sont à l’origine du piratage, en mai, de l’agence de presse officielle qatarie, qui avait abouti à la diffusion de la dépêche à l’origine de la crise. Dans celle-ci, l’émir Tamim ben Hamad al-Thani faisait l’éloge de l’Iran, du Hamas et du Hezbollah et justifiait la présence de troupes américaines dans l’émirat par « les convoitises de certains de ses voisins ».

Le 18, l’Arabie Saoudite énonce une liste de six « principes » qui remplacent les treize conditions soumises en juin au Qatar. Ceux-ci constituent des engagements plus généraux à lutter contre le terrorisme et à observer des relations de bon voisinage dans le cadre du Conseil de coopération du Golfe.

Le 20, l’émir qatari modifie par décret la loi antiterroriste de février 2004 en élargissant la définition des actes incriminés, en renforçant la lutte contre leur financement et en dressant deux listes nationales de personnes suspectées d’être liées au terrorisme.

Le 21, dans son premier discours public depuis le début de la crise, Tamim ben Hamad al-Thani appelle au « dialogue » avec ses voisins, dans le respect de la souveraineté de l’émirat.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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