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GSM ET TÉLÉPHONIE MOBILE

La Conférence européenne des postes et télécommunications (C.E.P.T.) – qui regroupe les opérateurs européens des réseaux de télécommunication – crée, en 1982, un groupe de travail, le Groupe spécial mobile, chargé de réfléchir sur un nouveau système de radiotéléphonie cellulaire commun à tous les pays et capable de satisfaire une demande dont on pressent la forte croissance.

Cette initiative débouche, en janvier 1992, sur la mise en service commercial, en Finlande, du premier réseau de téléphonie mobile de deuxième génération (c'est-à-dire entièrement numérique, alors que la première génération, développée dans les années 1940, était analogique). À la fin de la même année, treize réseaux de ce type fonctionnent dans sept pays européens.

Le nouveau système, baptisé GSM (d'après les initiales du groupe de travail, anglicisé ensuite en Global System for Mobile Communications), rencontre très rapidement les faveurs du public. Il est adopté par de très nombreux pays et son succès est tel que, dix ans après les premières mises en service, le nombre d'utilisateurs dépasse les 400 millions. En France, en 2002, la téléphonie mobile dépasse la téléphonie fixe en nombre d'abonnés, une personne sur deux possédant un téléphone GSM.

L'arrivée de nouveaux réseaux dits de troisième génération (UMTS - Universal Mobile Telecommunications System) permettra de relancer la demande pour la téléphonie mobile (qui a nettement faibli au début du xxie siècle) en offrant l'accès à de nouveaux services pouvant combiner à volonté l'audio, les données et les images fixes ou animées.

— René WALLSTEIN

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René WALLSTEIN. GSM ET TÉLÉPHONIE MOBILE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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