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8-30 juillet 1990

Albanie. Les réfugiés des ambassades autorisés à quitter le pays

Le 8, le quartier des missions diplomatiques à Tirana est bouclé par l'armée et la police, afin d'empêcher que des jeunes gens qui désirent émigrer aux États-Unis pour la plupart ne cherchent à trouver refuge dans l'enceinte des ambassades étrangères comme plusieurs milliers de personnes l'ont déjà fait depuis le début du mois dans onze représentations, dont celles de R.F.A., d'Italie, de France, mais aussi de Grèce et de Turquie. Très rapidement, le surpeuplement et la chaleur rendent les conditions d'hébergement très précaires.

Le 12, les autorités ayant consenti à accorder des visas de sortie à quatre mille sept cent quatre-vingt-six réfugiés, la plupart sont transférés vers le port de Durres d'où ils sont conduits par bateaux à Brindisi. Environ huit cents restent en Italie, tandis que quelque trois mille d'entre eux gagnent la R.F.A. par train.

Le 15, un bateau affrété par la France débarque cinq cent quarante-trois réfugiés à Marseille, d'où ils sont répartis dans plusieurs centres d'accueil.

Le 30, les relations diplomatiques avec l'U.R.S.S., rompues après la crise sino-soviétique de 1961, sont rétablies.

— Universalis

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