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1er-26 juillet 2006

Israël - Autorité palestinienne. Intensification de l'opération Pluie d'été dans la bande de Gaza

Le 1er, un obus israélien détruit, en son absence, le bureau du Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, membre du Hamas.

Le 2, le vice-Premier ministre israélien Shimon Peres annonce que les soixante-quatre responsables du Hamas arrêtés en juin, parmi lesquels huit ministres, « seront accusés de participation et de soutien à des actes terroristes contre un gouvernement civil », et qu'ils seront « jugés ».

Le 3, les groupes armés palestiniens, dont la branche armée du Hamas, qui ont revendiqué l'enlèvement d'un caporal israélien en juin, exigent la libération d'un millier de prisonniers palestiniens dans les vingt-quatre heures.

Le 4, une roquette palestinienne tirée du nord de la bande de Gaza, d'une portée supérieure aux précédentes, atteint pour la première fois le centre-ville d'Ashkelon, provoquant une vive émotion dans le pays.

Le 9, alors que les affrontements se poursuivent dans la bande de Gaza, Ehoud Olmert évoque « une guerre dont il est impossible de fixer les limites dans le temps ».

Le 13, Washington fait usage de son droit de veto pour empêcher l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité exigeant l'arrêt d'une utilisation « disproportionnée » de la force par Israël, le retrait de Tsahal hors de la bande de Gaza et la libération des responsables du Hamas arrêtés, ainsi que la libération du caporal israélien enlevé et l'arrêt des tirs de roquettes sur l'État hébreu.

Le 17, l'aviation israélienne achève la destruction du ministère palestinien des Affaires étrangères à Gaza, dont l'occupant est l'un des dirigeants fondateurs du Hamas. D'autres ministères et infrastructures civiles ont été pris pour cibles par l'armée israélienne.

Le 26, vingt-quatre Palestiniens sont tués dans la bande de Gaza au cours de l'une des journées les plus meurtrières depuis le début de l'opération Pluie d'été, à la fin de juin. Depuis cette date, quelque cent quarante Palestiniens, dont la moitié de civils, ont été tués dans la bande de Gaza.

— Universalis

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