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17-20 juin 2012

Grèce. Nouvelles élections législatives remportées par Nouvelle Démocratie

Le 17, les nouvelles élections législatives, convoquées à la suite du blocage politique issu du scrutin de mai, permettent de dégager une majorité. Nouvelle Démocratie (N.D., conservateur) présidée par Antonis Samaras, favorable à la poursuite de la politique d'austérité dictée par Bruxelles, progresse de plus de 10 points, avec 29,7 p. 100 des suffrages et 129 sièges sur 300. La gauche radicale de Syriza, dirigée par Alexis Tsipras, opposée à la politique d'austérité, progresse également de plus de 10 points, en obtenant 26,9 p. 100 des voix et 71 élus. Toutes les autres formations perdent des sièges, victimes du réflexe du « vote utile ». Le P.A.S.O.K. (socialiste) obtient 12,3 p. 100 des suffrages et 33 députés, les Grecs indépendants (nationalistes) 7,5 p. 100 des voix et 20 élus, les néo-nazis d'Aube dorée 6,9 p. 100 des suffrages et 18 sièges, la Gauche démocratique (Dimar) 6,3 p. 100 des voix et 17 élus, et les communistes du K.K.E. 4,5 p. 100 des suffrages et 12 députés. Le taux de participation est de 62,5 p. 100.

Le 20, Antonis Samaras prête serment en tant que Premier ministre. Le P.A.S.O.K. et la Gauche démocratique apportent leur soutien sans participation au gouvernement, lequel dispose ainsi d'une majorité absolue au Parlement. Antonis Samaras annonce son intention de renégocier les termes du mémorandum imposé à Athènes par l'Union européenne en contrepartie de son deuxième plan d'aide.

— Universalis

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