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YPRÉSIEN

Étage de l'Éocène inférieur défini en Belgique par A. Dumont (1849) à partir de l'argile d'Ypres et des sables à Nummulites planulatus qui les couronnent. On a très vite comparé ces sables avec ceux de Cuise-la-Motte (Oise) qui serviront de type au Cuisien (G. F. Dollfus, 1880). Les épaisses couches argileuses sous-jacentes sans fossiles sparnaciens ni nummulites, difficilement rattachables à celles des bassins voisins, sont, depuis les travaux de L. Feugueur (1963), considérées comme homologues de l'argile de Londres et de la plus grande partie du Sparnacien du bassin de Paris ; si bien que cet auteur parle d'un ensemble Yprésien (super-étage) constitué de deux étages, le Sparnacien et le Cuisien, considérés respectivement comme Yprésien inférieur et Yprésien supérieur. Pour d'autres, les argiles des Flandres (argiles d'Ypres) n'ont pas d'équivalent dans le bassin de Paris ; ils correspondent donc à une véritable lacune.

Le nom d'étage Yprésien a été très généralement adopté, dans le domaine téthysien comme dans le domaine nordique.

— Jean-Claude PLAZIAT

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Écrit par

  • : docteur en géologie, maître assistant à l'université de Paris-Sud, Orsay

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Pour citer cet article

Jean-Claude PLAZIAT. YPRÉSIEN [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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