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PROJET E.P.R., en bref

En 2004, le gouvernement français autorise E.D.F. à engager le projet de construction d'une version européenne améliorée des réacteurs nucléaires à eau pressurisée, l'E.P.R. (European Pressurized Water Reactor). Cet E.P.R. doit être construit sur le site de Flamanville, dans la Manche, au bord de la mer, site qui héberge déjà deux réacteurs de 1 300 mégawatts chacun mis en service en 1980. Les forts courants marins près de la côte permettent en effet un refroidissement rapide des réacteurs installés sur ce site.

Les E.P.R. sont en principe plus sûrs que les réacteurs nucléaires existants ; ils ont une protection renforcée et une enceinte de confinement plus robuste. Le coût de l'électricité produite par un E.P.R. devrait être significativement inférieur au coût de l'électricité produite par les autres centrales, et le rendement d'utilisation de l'uranium devrait être amélioré.

La construction d'un E.P.R. en Finlande, commandé en 2003, connaît de sérieuses difficultés et un retard considérable. Il en est de même pour la centrale E.P.R. en construction à Flamanville, dont l'avenir même semble remis en cause, en raison du contexte politique français de l'année 2012 (accentuation par certains de la critique du nucléaire à la suite de la catastrophe de Fukushima-Daiichi, au Japon, en mars 2011) et du constat d'anomalies dans la construction des enceintes.

— Gabriel GACHELIN

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Écrit par

  • : chercheur en histoire des sciences, université Paris VII-Denis-Diderot, ancien chef de service à l'Institut Pasteur

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Pour citer cet article

Gabriel GACHELIN. PROJET E.P.R., en bref [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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