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MACHINE À COUDRE DE THIMONNIER

Le Français Barthélémy Thimonnier brevète, en 1830, la première machine à coudre. Celle-ci, construite en bois, peut effectuer une couture continue à un fil, en point de chaînette. Pour confectionner des uniformes militaires, Thimonnier en fabrique 80 exemplaires. C'est l'Américain Elias Howe qui améliore ensuite cette machine, en combinant un second fil, une aiguille et une navette. Il dépose un brevet en 1846 mais n'obtient aucun succès et part en Angleterre pour tenter de l'exploiter. Un autre Américain, Isaac Merrit Singer, perfectionne en 1851 une machine qu'il doit réparer, ce qui lui permet de déposer, cette même année, un premier brevet. Il crée également une entreprise et rencontre le succès commercial. De retour aux États-Unis, Howe le poursuit en justice et gagne son procès en 1854. Mais Singer réussit à lancer la production à grande échelle de la machine à coudre car les améliorations qu'il apporte sont suffisamment protégées et répondent mieux aux attentes des couturiers, en introduisant notamment la commande à pied (et non plus à main).

— Olivier LAVOISY

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Olivier LAVOISY. MACHINE À COUDRE DE THIMONNIER [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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