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COLLIER D'ÉPAULE

Les premiers véhicules routiers connus comportaient un timon, l'attelage étant effectué par couple et celui du cheval assuré au moyen d'un collier souple rattaché à un joug de garrot. Plaqué sur la gorge au moindre effort de l'animal, ce collier gênait sa respiration. Le cheval ne pouvait donc tirer qu'une voiture légère, charrette ou char.

Le véhicule à brancards, d'origine chinoise (vers ~ 500), permet un système d'attelage individuel qui annonce déjà le collier d'épaule. Pour atteler le cheval, on utilise une bricole. Celle-ci, attachée aux brancards, passe sur le poitrail de l'animal, mais demeure soutenue par une courroie de garrot prenant appui sur les omoplates. Ce dispositif empêche le poitrail d'être comprimé lorsque la traction exige un effort important.

La courroie de garrot placée sur un collier rigide marque l'apparition du collier d'épaule, tel que le représente une peinture de Dunhuang (époque Tang, à partir du viie s.).

Apparu en Europe vers l'an 1000, le collier d'épaule entraîne une évolution du chariot, qui devient plus important et plus lourd, preuve évidente de l'efficacité de la nouvelle technique d'attelage.

— Jacques MÉRAND

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Jacques MÉRAND. COLLIER D'ÉPAULE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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