Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

ONSLOW ANDRÉ GEORGES LOUIS (1784-1853)

Ce compositeur français est né et mort à Clermont-Ferrand. De mère française et de père anglais fixé en Auvergne, il était le petit-fils du premier lord Onslow. À Londres, où il séjourne adolescent, il travaille le piano avec Johann Baptist Cramer, Jan Ladislav Dussek et Nicolas Joseph Hüllmandel. De retour à Clermont-Ferrand, il étudie le violoncelle. Pendant deux ans, il voyage en Allemagne et séjourne à Vienne. Vers 1806, il aborde la composition avant de compléter ses études à Paris avec Anton Reicha (1808). Il enseigne le piano et donne des concerts, comptant parmi les figures marquantes du clavier à l'époque romantique. En 1829, un accident de chasse le rend sourd d'une oreille, événement qu'il retrace dans son Quintette no 15 « De la balle ». En 1842, il succède à Cherubini comme membre de l'Institut, sa candidature étant préférée à celle de Berlioz.

Sa production comporte essentiellement des œuvres de musique de chambre qui traduisent une grande facilité d'écriture et un sens affirmé du rythme. Elles ne sont toutefois pas dépourvues de faiblesses, révélant un musicien très doué qui manquait parfois de concentration. On lui doit cinq sonates pour piano (à deux et à quatre mains), six duos pour violon et piano, trois sonates pour violoncelle et piano, une dizaine de trios, trente-six quatuors à cordes, trente-quatre quintettes à cordes (on l'a souvent comparé à Boccherini, aussi prodigue que lui dans ce domaine), des sextuors, septuors, octuors, nonettes, quatre symphonies et trois opéras-comiques, L'Alcade de la Vega (1824), Le Colporteur (1827) et Le Duc de Guise (1837).

— Alain PÂRIS

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : chef d'orchestre, musicologue, producteur à Radio-France

Classification

Pour citer cet article

Alain PÂRIS. ONSLOW ANDRÉ GEORGES LOUIS (1784-1853) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Voir aussi