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« Courtisanes »

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  • SPLENDEURS ET MISÈRES DES COURTISANES, Honoré de Balzac Fiche de lecture

    • Écrit par Philippe DULAC
    • 1 217 mots
    • 1 média

    Venant à la suite d’Illusions perdues, mais rédigé en fait en même temps que lui, Splendeurs et misères des courtisanes occupe dans l’œuvre d’Honoré de Balzac (1799-1850) une place privilégiée. C’est le roman qui l’aura accaparé le plus longtemps : de 1835, avec la conception du personnage d’Esther, à 1847, année où il termine la dernière partie d’un ouvrage qui ne paraîtra intégralement qu’après sa mort. Lire la suite 

  • LE LIVRE DU COURTISAN, Baldassarre Castiglione Fiche de lecture

    • Écrit par Jean-Louis FOURNEL, Jean-Claude ZANCARINI
    • 960 mots
    • 1 média

    La cour parle et se parle sur la scène du Livre du courtisan, tentant de présenter au lecteur, complice et semblable, un exemple en situation de son meilleur visage. Baldassarre Castiglione aborde ainsi tout ce qui est nécessaire pour « former par des mots un parfait courtisan » en traitant tour à tour l'exercice des armes (« profession » du courtisan), la langue, l'éducation aux arts et belles-lettres (livre I), les rapports avec le prince et avec ses pairs, les facéties et autres bons mots (livre II), la place de la femme dans la cour et ses relations avec le courtisan (livre III). Lire la suite 

  • LIU YONG [LIEOU YONG] (XIe s.)

    • Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
    • 311 mots

    Il possédait en outre de bonnes connaissances musicales et composait lui-même les mélodies de ses poèmes, qui se répandaient des maisons de courtisanes aux demeures princières. Ses dernières œuvres, inspirées par des sentiments plus profonds et plus personnels, peuvent être considérées comme la meilleure partie de son recueil poétique. Lire la suite 

  • GRAVURES D'HOKUSAI (repères chronologiques)

    • Écrit par Alain THOTE
    • 131 mots

    1778 Premiers travaux de l'artiste : des représentations d'acteurs et de courtisanes. Vers 1780 Estampe des « Lutteurs de sumo ». Vers 1800 Hokusai réalise les premières représentations de paysages, sujet neuf pour l'estampe japonaise. Vers 1831 Trente-Six Vues du mont Fuji. 1814 Début des carnets de croquis dits Hokusai Manga. 1834 Livre illustré des Cent Vues du mont Fuji, dont la création fut stimulée par la publication des Vues du Tokaido par son cadet Andō Hiroshige (1797-1858). Lire la suite 

  • LA COUSINE BETTE, Honoré de Balzac Fiche de lecture

    • Écrit par Philippe DULAC
    • 1 207 mots

    Pourquoi une telle réussite ? C'est qu'il continuait d'utiliser les procédés du roman-feuilleton, qui avaient déjà assuré la fortune de Splendeurs et misères des courtisanes : le parti pris d'une narration qui va sans cesse de l'avant, sans s'encombrer des digressions qu'affectionnait jadis l'auteur ; le recours aux coups de théâtre les plus débridés, comme l'empoisonnement de Valérie ou l'entrée en scène de Vautrin, qui font s'emballer l'action et renouent avec la fantaisie du roman noir ; enfin et surtout une nouvelle plongée dans le monde des viveurs, des courtisanes et des vieillards libidineux, rendu cette fois avec un rythme fiévreux, des couleurs grises et glauques qu'il n'avait encore jamais connus. Lire la suite 

  • ELLES (H. DE TOULOUSE-LAUTREC )

    • Écrit par Barthélémy JOBERT
    • 238 mots

    On sait que les gravures sur bois japonaises ont un thème de prédilection, celui des quartiers réservés où évoluent courtisanes et prostituées, ce « monde flottant » (ukiyo) souvent lié au théâtre, celui-là même que Toulouse-Lautrec fréquente à Paris. Le thème (déjà abordé par Degas) est ici traité avec beaucoup de finesse dans le choix de chaque sujet (il est aussi possible que Toulouse-Lautrec ait voulu y représenter les différentes heures du jour d'une manière peu conventionnelle), l'artiste préférant insister sur la recherche formelle de l'estampe plus que sur la description naturaliste ou érotique d'une réalité trop crue. Lire la suite 

  • LORRAIN PAUL DUVAL dit JEAN (1855-1906)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 282 mots

    Dans Buveur d'âmes (1894), Poussière de Paris (1896), Histoires de masques (1900) se débattent aventuriers et courtisanes raffinés, experts en toutes sortes de cruautés subtiles où s'épuise leur humanité. Monsieur de Bougrelon (1897), Monsieur de Phocas (1901) et le prince Noronsoff du Vice errant (1902) sont les types les plus achevés de cette évocation d'un siècle finissant : aventure et misère, désolation et désinvolture, une sensualité fiévreuse et lasse qui tente de masquer le désespoir d'un paradis inaccessible ! Lire la suite 

  • PONSON DU TERRAIL PIERRE-ALEXIS vicomte (1829-1871)

    • Écrit par France CANH-GRUYER
    • 276 mots

    Ces récits entraînent le lecteur dans tous les milieux, y compris les plus sordides, l'auteur jouant volontiers des paradoxes romantiques du bien et du mal, avec quelques beaux échantillons de nobles dégénérés et de courtisanes repenties aux caractères vivement brossés. Les Spadassins de l'Opéra, La Jeunesse du roi Henri, L'Auberge de la rue des Enfants-Rouges, Les Misères de Londres, La Messe noire, Les Voleurs du grand monde, La Juive du Château-Trompette sont quelques-uns des titres de cette œuvre énorme et marquée du sceau de la facilité. Lire la suite 

  • MA ZHIYUAN [MA TCHE-YUAN] (1226?-? 1285)

    • Écrit par François VEAUX
    • 332 mots

    Il touche à des problèmes réels à travers la légende ou l'histoire transformées pour les besoins du spectacle : les sectes taoïstes, les mœurs des courtisanes, des poètes-fonctionnaires, des marchands dans Les Larmes sur la tunique bleue (Qingshanlei). Fut-il un patriote ? On l'a dit à propos de son œuvre la plus célèbre pour le raffinement des images poétiques, la plus traduite, L'Automne au palais des Han (Hangongqiu). Lire la suite 

  • NĀSERODDIN SHĀH (1831-1896)

    • Écrit par Jean CALMARD
    • 1 043 mots

    Obligé de louvoyer entre les intrigues courtisanes (manigancées par la favorite) et les pressions russe et anglaise sur la politique persane, celui-ci entreprit, après Fath ‘Ali Shāh et Mohammad Shāh, la conquête de Hérat, qui se solda de nouveau par un échec, et entraîna la rupture des relations diplomatiques et le conflit anglo-persan de 1856-1857. Lire la suite