« Dans l'art »
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ART (Le discours sur l'art) L'histoire de l'art
- Écrit par André CHASTEL
- 4 725 mots
- 1 média
Aussi toutes ces démarches sont-elles passées, depuis la fin du xixe siècle, au second plan, en raison des efforts accomplis pour traiter l'histoire de l'art comme une discipline à la fois stricte et spécifique. Une discipline spécifique Le premier ouvrage d'histoire de l'art assortie d'une illustration méthodique avait été l'Histoire de l'art par les monuments (xve-xvie s. Lire la suite
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ART (L'art et son objet) L'anonymat dans l'art
- Écrit par Jean-René GABORIT
- 1 097 mots
- 4 médias
En l'absence de toute indication de cette nature l'œuvre d'art devrait être, au sens strict du terme, considérée comme anonyme. La recherche de l'identification Les historiens d'art ne peuvent évidemment se résigner à cet état de fait. Face au problème de l'œuvre d'art, signée ou non, leur démarche est triple. Toute indication fournie par l'œuvre elle-même doit être critiquée car elle peut avoir été ajoutée à l'œuvre (signature apocryphe) ou être, comme l'œuvre elle-même, le résultat d'une falsification. Lire la suite
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ART (L'art et son objet) La reproduction en art
- Écrit par Denys RIOUT
- 2 030 mots
- 4 médias
Inventés ou véridiques, ces récits confortent le doute jeté par l'expérience sur la validité des arguments relatifs à l'irreproductibilité des œuvres d'art. Dans « L'Œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique » (1936), Walter Benjamin affirme que les œuvres d'art ont toujours été reproductibles, car « ce que des hommes avaient fait, d'autres pouvaient toujours le refaire ». Lire la suite
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ART (L'art et son objet) Le faux en art
- Écrit par Germain BAZIN
- 6 715 mots
La spéculation dont les œuvres d'art sont l'objet assure d'ailleurs la prospérité des faussaires. La sensibilité artistique ne peut qu'être émoussée chez un collectionneur pour qui une œuvre d'art représente une valeur boursière ou un avantage fiscal. La détection des faux Expert, critique et connaisseur La détection des contrefaçons exige non seulement une grande expérience, mais un flair particulier qui permet de discerner aussitôt les éléments anormaux d'une œuvre d'art, même si celle-ci apparaît au premier abord digne d'intérêt et conforme à une manière ou à un style connus. Lire la suite
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ART (Le discours sur l'art) Sémiologie de l'art
- Écrit par Louis MARIN
- 3 569 mots
Une sémiologie de l'art engage son existence et la nature de ses fondements dans sa prétention à la scientificité : dans la mesure où elle est langage de quelque chose (du visible) qui n'est peut-être pas langage, ou, en tout cas, qui l'est autrement ; dans la mesure aussi où elle est langage sur ce qui doit nécessairement rester en dehors du champ du langage et qui se présente comme un défi au langage, une science de l'art est-elle possible ? L'objet même qu'est la peinture ou l'art en général ne se dérobe-t-il point, par essence, à ce qui constitue l'essence de tout projet scientifique ? La position du problème de la sémiologie comme science générale des signes découvre chez Saussure une ambiguïté qui tient à cette science même : la linguistique ne peut se constituer comme science que si elle s'intègre dans une science générale des signes, mais cette science générale des signes autres que les signes linguistiques ne pourra se constituer que sur le modèle de la linguistique comme science. Lire la suite
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ART (L'art et son objet) La signature des œuvres d'art
- Écrit par Marie-José MONDZAIN-BAUDINET
- 1 046 mots
- 1 média
Que penser alors de cette obstination obtuse mais rentable du public amateur qui continue de stimuler un marché personnalisé, concurrentiel de l'art ? La signature se trouve ainsi au centre même de l'histoire contemporaine. Hypertrophiée sur le marché des valeurs individuelles, elle correspond à une production fondée sur la mort et l'absence (Yves Klein) du producteur et sur la découverte du vide fascinant qui sépare chaque lettre de son propre nom. Lire la suite
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ART POUR L'ART
- Écrit par Florence FILIPPI
- 1 084 mots
On trouve déjà une occurrence de l'expression « art pour l'art » en 1804, sous la plume de Benjamin Constant, au sujet d'une conversation avec un disciple de Schelling. De même, la Préface de Théophile Gautier à Mademoiselle de Maupin (1835) est considérée comme le texte liminaire de l'art pour l'art, alors qu'il paraît en plein cœur du mouvement romantique. Lire la suite
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ART (L'art et son objet) L'œuvre
- Écrit par Thierry DUFRÊNE
- 2 290 mots
- 5 médias
L'enjeu était le même lorsque des artistes comme les photographes sériels allemands Bernd et Hilla Becher>, ou des sociétés entières, se mirent à s'interroger sur la place des arts populaires, du patrimoine industriel et des productions de ces outsiders de l'art que sont les représentants de l'art naïf, de l'art brut ou d'un prétendu « art des fous ». Lire la suite
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ART (Le discours sur l'art) Iconologie
- Écrit par Jan BIALOSTOCKI
- 4 355 mots
La méthode proposée par Panofsky, développée par lui en partant des expériences de Warburg, a révélé aux historiens de l'art plusieurs aspects du symbolisme des œuvres d'art et de leurs relations au monde des idées. Cette méthode qui vise à une analyse intégrale de l'art du passé, en tenant compte de sa valeur artistique ainsi que de sa signification en tant que document de civilisation, a contribué d'une manière décisive à l'élargissement des horizons de l'histoire de l'art. Lire la suite
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ART (L'art et son objet) L'attribution
- Écrit par Enrico CASTELNUOVO
- 6 559 mots
- 1 média
Il doit avoir fait le « Grand Tour », il doit avoir visité l'Italie, il doit connaître l'art italien. Au xviie siècle, l'histoire de l'art n'était pas un élément essentiel de l'éducation ; au xviiie siècle, en Angleterre, la situation a changé. L'idée que l'art a « un rôle formateur général au-delà de ses fins spécifiques » (Argan) fait son chemin. Lire la suite