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« récepteurs CD4 »

  • MACROPHAGES

    • Écrit par Laurent DEGOS
    • 932 mots

    En effet, les macrophages ont des récepteurs pour les anticorps (récepteur pour le fragment Fc de l'anticorps) et des récepteurs pour le complément. Un de ces récepteurs pour le complément (CR3) est en fait la molécule portant le déterminant OKM1 ou MO1. Il faut noter que ces récepteurs ne sont d'ailleurs pas propres aux macrophages. L'existence de récepteurs pour les anticorps explique la caractérisation des macrophages par des rosettes EA (érythrocytes anticorps). Lire la suite 

  • RÉPONSE IMMUNITAIRE

    • Écrit par Laurent DEGOS
    • 1 205 mots

    Tout dépend du répertoire individuel de ces récepteurs. En effet, il existe des combinaisons inopportunes, notamment celles qui reconnaissent les molécules portées par l'individu lui-même. Cette reconnaissance du soi est interdite, sinon il y aurait une autodestruction. Comment se fait cette sélection de reconnaissance du soi et du non-soi est encore chose inconnue, mais la conséquence est que le répertoire du lymphocyte T est limité, et il existe des trous dans ce répertoire correspondant à la reconnaissance du soi. Lire la suite 

  • IMMUNITÉ, biologie

    • Écrit par Joseph ALOUF, Michel FOUGEREAU, Dominique KAISERLIAN-NICOLAS, Jean-Pierre REVILLARD
    • 21 509 mots
    • 11 médias

     : molécule gp120 du virus VIH et molécule CD4 de la surface de certains lymphocytest T), ou bien les sites des adhésines des pili des bactéries, sites qui déterminent la virulence de ces microbes en permettant leur adhésion aux récepteurs oligosaccharidiques des cellules épithéliales des muqueuses. Les cellules du système immunitaire produisent deux grandes familles de molécules hautement diversifiées, spécialisées dans la reconnaissance du soi et du non-soi. Lire la suite 

  • RÉTROVIRUS

    • Écrit par Jean-Luc DARLIX
    • 2 629 mots

    Ce sont, dans l'ordre : (1) la reconnaissance entre le virus et la cellule grâce à des interactions entre la glycoprotéine de surface SUgp120 du virus (correspondant aux spicules du virus) et deux récepteurs à la surface de la cellule, le CD4 et un récepteur de chimiokine ; (2) la fixation du virus à la cellule ; (3) la fusion des membranes cellulaire et virale conduisant à l'entrée de la nucléocapside dans le cytoplasme de la cellule ; (4) la synthèse de l'ADN proviral par la transcriptase inverse dans la nucléocapside ; (5) la translocation de l'ADN proviral associé à des protéines virales et cellulaires dans le noyau de la cellule et son intégration dans le génome de la cellule hôte par l'intégrase virale. Lire la suite 

  • ADÉNOVIRUS

    • Écrit par François DENIS
    • 2 398 mots
    • 1 média

    Les adénovirus se fixent par ces fibres à des récepteurs présents sur les membranes des cellules cibles. Ces récepteurs sont pour la plupart des sérotypes, les mêmes que ceux empruntés par des virus appartenant à la famille des entérovirus, les coxsakie virus. Il s'agit des récepteurs CAR (coxsackievirus adenovirus receptor) appartenant à la famille des immunoglobulines. Lire la suite 

  • IMMUNITÉ INTESTINALE

    • Écrit par François GERBE, Emmanuelle SIDOT
    • 5 169 mots
    • 7 médias

    Des récepteurs de goût, et plus précisément aux substances amères, établissent un lien entre vers parasites et cellules tuft : des extraits issus du parasite Trichinella spiralis activent la production d’IL-25 par les cellules tuft via un mécanisme impliquant les récepteurs du goût de la famille Tas2r, récepteur des goûts amers. Prises dans leur ensemble, ces données suggèrent que les cellules tuft possèdent toute une batterie de récepteurs, de spécificités de reconnaissance différentes, leur permettant vraisemblablement de discriminer différents types d’infections. Lire la suite 

  • SIDA (syndrome immuno-déficitaire acquis)

    • Écrit par François BRICAIRE, Patrice PINELL, Yves SOUTEYRAND
    • 9 718 mots
    • 6 médias

    Seules les cellules possédant des récepteurs spécifiques au virus sont contaminées. Ce sont essentiellement, mais non exclusivement, les lymphocytes CD4 (T4) qui seront ses victimes, mais il touche aussi d'autres cellules qui lui servent de « sanctuaire » (en particulier les macrophages). L'on savait depuis déjà longtemps que le virus, pour pénétrer dans les cellules qu'il parasite, devait s'attacher sur des récepteurs spécifiques nommés CD4, véritables points d'ancrage, grâce à une glycoprotéine du virus appelée gp 120. Lire la suite 

  • ALLERGIE & HYPERSENSIBILITÉ

    • Écrit par Bernard HALPERN, Georges HALPERN, Salah MECHERI, Jean-Pierre REVILLARD
    • 12 574 mots
    • 2 médias

    La notion d'allergie a trait au phénomène paradoxal de la nocivité de certaines réactions immunitaires. La paternité de ce concept (apparu en 1906) revient au médecin viennois Clemens von Pirquet. Il cherchait notamment à expliquer par cette « réactivité altérée » (traduction des termes grecs réunis dans le mot allergie) les aléas d'une immuno-thérapie, alors à ses débuts. Lire la suite 

  • VIRUS

    • Écrit par Vincent BARGOIN
    • 8 338 mots
    • 4 médias

    Il s'agit typiquement de facteurs de croissance, de récepteurs à ces facteurs ou, encore, de kinases, c'est-à-dire d'enzymes phosphorylant d'autres enzymes pour en réguler l'activité. Un oncogène cellulaire, c(pour cellulaire)-onc, est une forme mutée du proto-oncogène correspondant ; mutation qui aboutit à une dérégulation soit de l'expression du gène, soit de l'activité de la protéine qu'il code. Lire la suite 

  • STÉRÉOCHIMIE Stéréochimie organique

    • Écrit par Henri B. KAGAN, Charles PRÉVOST
    • 14 048 mots
    • 5 médias

    On trouvera dans l'article chimie organique le principe des méthodes qui ont conduit à l'établissement des formules développées planes. On va montrer ici pourquoi ces formules planes sont encore insuffisantes.Désignant provisoirement par X, Y, Z, T (X′, Y′, Z′, T′) des substituants mono-atomiques tous différents, on est appelé à représenter par la formule plane (1) un dérivé tétrasubstitué du méthane, mais rien ne dit, a priori, si elle est équivalente à la formule (2). Lire la suite