« la mémoire ( perceptive, à court terme, de travail, sémantique, procédurale) »
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MÉMOIRE DE TRAVAIL
- Écrit par Pierre BARROUILLET, Valérie CAMOS
- 2 030 mots
Dans une étude demeurée célèbre, Alan Baddeley et Graham Hitch (1974), deux psychologues anglais, montreront que la mémoire à court terme, telle qu’elle était conçue au milieu du xxe siècle ne pouvait tenir lieu de mémoire de travail comme système en charge du maintien et du traitement simultanés de l’information. De ces travaux princeps, Baddeley a dérivé le modèle dit « à composants multiples » de la mémoire de travail, sorte de modèle modal auquel on se réfère habituellement lorsqu’on évoque la « mémoire de travail » sans plus de précision. Lire la suite
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MÉMOIRE
- Écrit par Francis EUSTACHE
- 4 266 mots
- 1 média
Tous ces travaux ont renforcé la conception d’une mémoire formée de différents systèmes avec une première distinction entre mémoire à court terme (ou mémoire de travail) et mémoire à long terme. Mémoire de travail et mémoire à long terme La mémoire de travail est un système à court terme, responsable du traitement et du maintien temporaire – quelques secondes ou minutes – des informations nécessaires à la réalisation d’activités très diverses comme la compréhension d’un texte ou le raisonnement face à un problème précis. Lire la suite
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MÉMOIRE COLLECTIVE
- Écrit par Pierre ANSART
- 1 940 mots
- 1 média
Marie-Claire Lavabre, à travers l'exemple du P.C.F., supposé capable de contrôler une mémoire collective du parti, montre que les politiques de la mémoire peuvent rester lettre morte (Le Fil rouge. Sociologie de la mémoire communiste, 1994). Au niveau international, d'autres conflits ont opposé les responsables de l'éducation concernant les rédactions contestées des manuels scolaires ; chaque critique reprochant à des manuels étrangers de transmettre une mémoire contestable des événements de la guerre. Lire la suite
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MÉMOIRE DE FILLE (A. Ernaux) Fiche de lecture
- Écrit par Véronique HOTTE
- 1 103 mots
L’expérience de la douleur Le « colletage » avec le réel – travail sur la mémoire, captation des états successifs d’une conscience disparue – n’a de sens que s’il dénonce les impostures, met au jour les jugements hâtifs des jeunes moniteurs de la colonie. La fille de 1958 croyait à un rêve – connaître l’acte d’amour avec quelqu’un qu’on aime et qui vous aime. Lire la suite
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MÉMOIRE (histoire)
- Écrit par André BURGUIÈRE
- 1 989 mots
Mais, à la fin d'À la recherche du temps perdu, on se rend compte que le roman que le narrateur est sur le point d'écrire, c'est celui qu'on vient de lire. Les Lieux de mémoire ne seraient donc pas les prolégomènes à une histoire de France mais la seule manière d'écrire l'histoire critique de la France. On ne peut s'interroger sur le rôle de la mémoire dans le travail de l'histoire sans réfléchir à l'histoire de la mémoire, comme Jacques Le Goff l'a énoncé dans son essai Histoire et Mémoire (1988). Lire la suite
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MÉMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE
- Écrit par Arnaud D' ARGEMBEAU
- 1 961 mots
Dès lors, les événements de vie qui sont liés à des buts importants sont enregistrés de manière privilégiée et restent plus facilement accessibles. Ces événements ont souvent une valeur émotionnelle particulière et de nombreuses études montrent que l’émotion facilite l’encodage et le maintien de l’information en mémoire. Le fait de repenser fréquemment à un événement ou de le raconter à autrui favorise également son maintien à long terme en mémoire. Lire la suite
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MÉMOIRE CHEZ L'ENFANT
- Écrit par Francis EUSTACHE
- 2 454 mots
Il faut noter que l’expression « mémoire à court terme » est encore utilisée par certains auteurs. Elle est parfois synonyme de « mémoire de travail », ou peut faire référence au simple « maintien à court terme », sans manipulation de l’information. La mémoire procédurale constitue le système de stockage des règles de fonctionnement permettant la mémorisation des savoir-faire ; elle est indissociable de l’action. Lire la suite
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VIEILLISSEMENT DE LA MÉMOIRE
- Écrit par Francis EUSTACHE
- 2 132 mots
Le stock de connaissances sémantiques s’accroît plutôt avec l’âge, mais l’accès à certaines de ces connaissances devient plus difficile, expliquant les difficultés des personnes âgées à effectuer spontanément un encodage profond des informations en mémoire épisodique. Mémoire perceptive et mémoire procédurale De nombreuses études ont souligné l’absence d’effet de l’âge sur les effets d’amorçage perceptif sous-tendus par ce système de mémoire. Lire la suite
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AUTORÉFÉRENCE ET MÉMOIRE
- Écrit par Serge BRÉDART
- 848 mots
L’effet de l’autoréférence sur la mémoire désigne le fait que les informations relatives à soi sont mieux mémorisées que les informations relatives à autrui. La procédure classique qui a permis la mise en évidence de cet effet consiste à présenter des adjectifs décrivant des traits de personnalité (par exemple, « généreux », « téméraire ») aux participants qui doivent soit porter un jugement sémantique sur ces mots (« Audacieux » veut-il dire la même chose que le mot « téméraire » ?) soit établir une relation entre ces mots et eux-mêmes (Le mot « généreux » vous décrit-il ?). Lire la suite
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MÉMOIRE ÉPISODIQUE ET CERVEAU
- Écrit par Béatrice DESGRANGES
- 1 178 mots
- 1 média
Ainsi, tandis que le cortex périrhinal suffit pour reconnaître des items, l’hippocampe per se est requis pour accéder à la récupération des détails contextuels, une caractéristique de la mémoire épisodique. Mémoire épisodique et cortex frontal Bien que les observations de patients victimes de lésions frontales aient contribué à la reconnaissance de l'implication de cette région dans les aspects stratégiques de la mémorisation, ces patients ne présentent pas de difficulté majeure dans les épreuves classiques de mémoire épisodique. Lire la suite