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« Vitalisme - Mécanisme »

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  • VITALISME

    • Écrit par Marie-Christine MAUREL
    • 3 768 mots
    • 5 médias

    Même si l'on a affaire ici à la définition stricte de ce qu'est un mécanisme, à savoir une « configuration de solides en mouvement », la génération spontanée ne serait pas, selon Weismann, l'effet d'un déterminisme mécanique, en raison du fait qu'elle est l'expression d'une force essentielle ou immanente. Weismann en est ainsi venu à épouser une cause intermédiaire entre mécanisme et vitalisme (à la manière de Diderot ?), un vitalisme fondé sur son intérêt pour l'étude de la fécondation et de la reproduction. Lire la suite 

  • DRIESCH HANS (1867-1941)

    • Écrit par Jane M. OPPENHEIMER, Universalis
    • 814 mots

    En 1895, Hans Driesch a adopté une vision vitaliste, faute de pouvoir interpréter correctement les résultats de son expérience de séparation cellulaire selon les principes du mécanisme : il ne peut pas envisager qu'une machine puisse se diviser en deux autres identiques. Driesch réutilise la notion aristotélicienne d'entéléchie pour indiquer qu'un agent vital peut assurer la régulation du développement organique. Lire la suite 

  • CANGUILHEM GEORGES (1904-1995)

    • Écrit par François DELAPORTE
    • 2 199 mots

    À l'époque où Merleau-Ponty constatait que « les discussions autour du mécanisme et du vitalisme restent ouvertes », Canguilhem abordait ces débats sur le terrain de l'histoire des sciences. La plupart des textes publiés dans La Connaissance de la vie soulignent la fécondité de ces positions en montrant comment elles orientent la recherche. Mais il y a plus. Lire la suite 

  • DELBRÜCK MAX (1906-1981)

    • Écrit par Pierrette KOURILSKY
    • 582 mots

    Le prix Nobel de médecine lui est attribué en octobre 1969, ainsi qu'à ses collègues Alfred Hershey et Salvador Luria, pour « leurs découvertes sur le mécanisme de la réplication génétique des virus ». Lire la suite 

  • L'ÉVOLUTION CRÉATRICE, Henri Bergson Fiche de lecture

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 1 207 mots

    Rejetant le finalisme autant que le mécanisme, la philosophie bergsonienne ne peut être qualifiée de « vitaliste » et échappe donc à toutes les étiquettes. Le rôle de l’intuition Par son inscription dans la durée et sa constante nouveauté, le vivant requiert une autre faculté mentale que l’intelligence. Le philosophe nomme « intuition » cette faculté. Lire la suite 

  • LA MORT DE LA NATURE (C. Merchant) Fiche de lecture

    • Écrit par Gabriel GACHELIN
    • 1 298 mots
    • 1 média

    « Maîtres et possesseurs de la nature » La suite du livre décrit la sortie de ce désordre avec le passage assez brusque, au xviie siècle, à des temps où le mécanisme devient la métaphore du monde qui se régit, selon Descartes, par « figures et mouvements ». La nature étant privée d’élan vital positif, la femme glisse avec elle vers un statut d’infériorité. Lire la suite 

  • RÉDUCTIONNISME & HOLISME

    • Écrit par Jean LARGEAULT
    • 6 970 mots

    Le réductionnisme d'aujourd'hui est le mécanisme d'autrefois ; de même, le holisme recouvre à peu près l'ancien vitalisme. Ce rajeunissement du vocabulaire devrait au moins contribuer à écarter les confusions. Mieux vaut éviter tout rapprochement entre le mécanisme, au sens d'explication exclusive de la finalité, et la mécanique rationnelle. L'antiréductionnisme n'implique pas nécessairement l'admission de forces vitales. Lire la suite 

  • VIVANT (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 2 934 mots

    C’est ce que note Georges Canguilhem (1904-1995) dans La Connaissance de la vie (1965) : « Est-il possible d’analyser le déterminisme d’un phénomène en l’isolant, puisqu’on opère sur un tout qu’altère en tant que tel toute tentative de prélèvement ? » Réaffirmer la finalité du vivant Dès le xviiie siècle, des arguments majeurs sont opposés au strict mécanisme cartésien. Lire la suite 

  • DÉTERMINISME

    • Écrit par Étienne BALIBAR, Pierre MACHEREY
    • 9 713 mots

    Par un étonnant renversement de sens, l'identification du mécanisme universel et du déterminisme s'est autorisée d'un terme qui avait initialement acquis sa portée scientifique par une limitation critique des prétentions du mécanisme. Par un renversement non moins surprenant, l'indéterminisme contemporain a repris à son compte le projet d'une philosophie de la nature autrefois développée à l'enseigne du déterminisme. Lire la suite 

  • NATURE PHILOSOPHIES DE LA

    • Écrit par Maurice ÉLIE
    • 6 363 mots

    On pourrait dire de lui, très brièvement, qu'il soutient un « mécanisme réformé », complété par un dynamisme et un vitalisme universels, et qu'il reconnaît la philosophie aristotélicienne. Au mouvement et à la simple mécanique cartésienne doit s'ajouter la force : « Il y a, dans l'intimité de la matière, la force elle-même ou puissance d'action, qui fait le passage de la métaphysique à la nature ; des choses matérielles aux immatérielles. Lire la suite