« Vico, Giambattista (1668-1744) »
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VICO GIAMBATTISTA (1668-1744)
- Écrit par Alain PONS
- 1 021 mots
- 1 média
La place de Vico est difficile à assigner. Longtemps ignoré ou méconnu, il n'a été réhabilité qu'au prix de bien des équivoques, et ce Jean-Baptiste semble condamné au rôle d'éternel « précurseur ». Précurseur de la philosophie romantique de l'histoire, précurseur de Hegel et du néo-hégélianisme, précurseur de la plupart des courants qui traversent la philosophie et les sciences humaines depuis le début du xixe siècle, il est un peu accablé sous le poids de rapprochements qui masquent plus qu'ils n'éclairent la signification et la portée de son œuvre. Lire la suite
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LA SCIENCE NOUVELLE, Giambattista Vico Fiche de lecture
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 803 mots
Il n'est pas excessif de prétendre qu'avec Les Principes d'une science nouvelle relative à la nature commune des nations publiés en 1725, puis profondément remaniés en 1730 et 1744, par le Napolitain Giambattista Vico (1668-1774), c'est l'histoire qui fait sa véritable entrée en philosophie. Que les hommes accomplissent leur histoire, de la même façon que Dieu a fait la nature, cette proposition devenue banale était à l'époque difficilement compréhensible. Lire la suite
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ZHANG XUECHENG [TCHANG HIUE-TCH'ENG] (1738-1801)
- Écrit par Universalis
- 579 mots
C'est une figure d'historiographe et de philosophe de l'histoire qui se classe au niveau d'un Ibn Khaldūn (1332-1406) ou d'un Giambattista Vico (1668-1744), plus haut peut-être en raison de l'importance de la tradition historique chinoise, sans égale par sa masse comme par sa continuité. Son « panhistoricisme » repose sur l'idée ambivalente que la Bible est histoire parce que l'histoire est une bible. Lire la suite
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ILLUMINISMO
- Écrit par Olivier JUILLIARD
- 907 mots
Giambattista Vico (1668-1744) fonde sa réflexion sur une violente critique de Descartes : « L'idée claire n'est bonne que pour les mathématiques et pour la physique fondamentale. Une idée claire est une idée finie ; or il est bien des domaines dans lesquels je ne peux avoir d'idée finie : ainsi en est-il de l'idée de ma douleur qui est infinie. » C'est ce côté obscur, profond, indéfini de la nature que Vico veut éclairer dans ses Principii di una scienza nuova d'intorno alla comune natura della razione (1725) : son but avoué est de déterminer les traits généraux communs au développement de toutes les nations. Lire la suite
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PHILOLOGIE
- Écrit par Paul ZUMTHOR
- 4 795 mots
- 1 média
Le nom du Napolitain Giambattista Vico (1668-1744) s'attache, dans cette perspective, à une réaction anticartésienne qui se marque à travers ses ouvrages parus en 1721 (De constantia philologiae), 1725 (La Scienza nuova) et 1744 (nouvelle version du même ouvrage). Vico annonce l'avènement d'une science nouvelle et totale dont l'objet est le monde historique, par opposition au monde naturel. Lire la suite
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MICHELET JULES (1798-1874)
- Écrit par Paul VIALLANEIX
- 2 766 mots
- 2 médias
Avant de l'exécuter, il se mit à l'école de Giambattista Vico (1668-1744), dont il traduisit en 1827 la Scienza nuova (1725), encouragé par Victor Cousin. Ses longues années d'apprentissage prirent fin quand il publia, en 1831, son Histoire romaine, et, surtout, son audacieuse Introduction à l'histoire universelle, dans laquelle il résumait sa philosophie de l'histoire, sa vision de la suite des siècles conçue comme un combat de la liberté contre la fatalité, comme une révolution permanente, un « Juillet éternel ». Lire la suite
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HISTORICITÉ
- Écrit par Hans Georg GADAMER
- 6 456 mots
- 3 médias
Philosophie de l'histoire et essence de l'homme Les intuitions de Herder En défendant la rhétorique par opposition à la « critique » de Descartes, Giambattista Vico (1668-1744) avait promu l'idée de l'expérience historique au niveau d'une « nouvelle science de l'homme ». Mais c'est dans les écrits de Herder, indépendamment de Vico, que se prépara cette tendance particulière de la pensée allemande qui, en critiquant expressément la philosophie française des Lumières universellement répandue, attaqua la fierté de la raison et l'optimisme du progrès professés par l'époque. Lire la suite
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ANCIENS ET MODERNES
- Écrit par Milovan STANIC, François TRÉMOLIÈRES
- 5 024 mots
- 4 médias
Cette conception d'un sublime qui échappe à l'histoire et, à chaque époque, hisse les meilleurs à la hauteur de leurs plus illustres aînés, allait trouver un autre avocat chez Giambattista Vico (1668-1744), dont le discours De la méthode des études de notre temps (1708) tente une défense de la rhétorique et des humanités, contre les progrès envahissants des mathématiques et des sciences exactes. Lire la suite
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ITALIE Langue et littérature
- Écrit par Dominique FERNANDEZ, Angélique LEVI, Davide LUGLIO, Jean-Paul MANGANARO
- 28 412 mots
- 20 médias
Giambattista Vico (1668-1744), le génial philosophe napolitain, vécut dans l'obscurité la plus totale, et il fallut attendre Hegel, puis Michelet, pour sortir son œuvre au grand jour. Italo Svevo (1861-1928), le romancier le plus moderne de l'Italie contemporaine, le créateur du roman psychanalytique, resta complètement inconnu en Italie jusqu'au jour où, passé la soixantaine, il fut découvert par James Joyce et Valery Larbaud. Lire la suite
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SICILE
- Écrit par Maurice AYMARD, Michel GRAS, Claude LEPELLEY, Jean-Marie MARTIN, Pierre-Yves PÉCHOUX
- 17 925 mots
- 10 médias
La classe moyenne de juristes (le royaume compte 26 000 docteurs) ne produit que peu d'idées nouvelles, si l'on en excepte Giambattista Vico (1668-1744) ; celles-ci n'apparaissent que sous les Bourbons : avant et pendant la minorité de Ferdinant IV (1759-1825), fils de Charles III, le ministre toscan Bernardo Tanucci lutte contre les privilèges ecclésiastiques et soumet les nobles à l'impôt. Lire la suite