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« Sidney, Philip (1554-1586) »

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  • SIDNEY PHILIP (1554-1586)

    • Écrit par Robert ELLRODT
    • 1 045 mots

    « Le plus accompli gentilhomme d'Angleterre » aux yeux de ses contemporains, humaniste et champion de la cause protestante, Européen de culture et héros national, il donne à la Renaissance anglaise son épopée romanesque en prose, The Arcadia, dont l'épopée de Spenser est le pendant poétique. Il crée un style qui supplante l'euphuisme. Ses sonnets répandent le pétrarquisme mais ouvrent la voie à la poésie dramatique et « métaphysique ». Lire la suite 

  • BEAUMONT FRANCIS (1584-1616)

    • Écrit par Henri FLUCHÈRE
    • 320 mots

    On attribue à leur collaboration quatorze ou quinze pièces dont Le Chevalier au pilon ardent (The Knight of the Burning Pestle, écrite en 1609 et publiée en 1613), comédie satirique qui parodie les romans de chevalerie et la pièce de Thomas Heywood (1574-1641), Les Quatre Apprentis de Londres (The Four Prentices of London, 1600, publiée en 1615) ; La Dédaigneuse (The Scornful Lady, 1610, publiée en 1616), comédie bourgeoise ; Philaster (1610, publiée en 1620), tragi-comédie romanesque proche des dernières pièces de Shakespeare ; La Tragédie de la vierge (The Maid's Tragedy, 1611, publiée en 1619), la plus pathétique de leurs tragédies ; La Vengeance de Cupidon (Cupid's Revenge, 1612, publiée en 1615), inspirée par un épisode de L'Arcadie de sir Philip Sidney (1554-1586), le célèbre auteur des sonnets à Stella (1580, publiés en 1591). Lire la suite 

  • NORTON THOMAS (1532-1584)

    • Écrit par Henri FLUCHÈRE
    • 469 mots

    Elle vient en ligne droite de Sénèque pour la rhétorique et les discours, et reçut de sir Philip Sidney (1554-1586), qui n'aimait guère les dramaturges ses contemporains, l'éloge célèbre de s'être élevée à la hauteur du style de Sénèque (Apologie for Poetry, Défense de la poésie, écrit vers 1580, publié en 1598). Norton en écrivit les trois premiers actes, et Sackville les deux derniers, qui sont d'une plus belle venue. Lire la suite 

  • ÉLISABÉTHAIN THÉÂTRE

    • Écrit par Henri FLUCHÈRE
    • 10 600 mots
    • 2 médias

    Sir Philip Sidney (1554-1586), poète et critique d'une grande distinction, en fait l'éloge dans sa célèbre Défense de la poésie (écrite en 1580-1582), parce que, précisément, elle « s'élève à la hauteur du style de Sénèque ». Les tragédies qui suivent Gorboduc portent plus ou moins lourdement l'empreinte sénéquéenne. C'est Gismond de Salerne (1567-1568), de Robert Wilmot ( ?-1568), où abondent les effets de style propres à donner du prestige à une histoire romanesque tirée du Décaméron ; c'est The Misfortunes of Arthur (1587) de Thomas Hughes, véritable mosaïque de vers entiers empruntés à Sénèque ; c'est Locrine (1590 env. Lire la suite 

  • ANGLAIS (ART ET CULTURE) Littérature

    • Écrit par Elisabeth ANGEL-PEREZ, Jacques DARRAS, Jean GATTÉGNO, Vanessa GUIGNERY, Christine JORDIS, Ann LECERCLE, Mario PRAZ
    • 28 170 mots
    • 30 médias

    ) et sir Philip Sidney (1554-1586) créèrent la vogue du sonnet élisabéthain à la fin du siècle, l'œuvre de la Pléiade était accomplie, et les noms de Ronsard, Du Bellay, Desportes étaient non moins célèbres que ceux des poètes italiens. Ainsi les Anglais ne recueillirent-ils de la Renaissance italienne que la phase finale, lorsque l'astre du Cavalier Marin avait déjà paru à l'horizon. Lire la suite