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« Savoir savant »

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  • JOURNAL DES SAVANTS

    • Écrit par Olivier CORPET
    • 603 mots

    Le Journal des savants peut être considéré comme une des premières formes de presse littéraire, à une époque où la différenciation journal-revue n'était encore ni réalisée ni pertinente. Loin d'être uniquement scientifique comme son titre pouvait sembler l'indiquer, le Journal des savants, dès son premier numéro du 5 janvier 1665, affirma son dessein : « faire savoir ce qui se passe de nouveau dans la république des lettres » à travers des comptes rendus de livres, des nécrologies détaillées, des présentations des dernières découvertes et expériences scientifiques. Lire la suite 

  • MUSIQUES SAVANTES ET MUSIQUES POPULAIRES

    • Écrit par Juliette GARRIGUES
    • 6 346 mots
    • 15 médias

    Chez Rameau, chez Mahler comme chez Stravinski, les éléments populaires plus ou moins retravaillés font donc partie du matériau compositionnel qui s'inscrit dans un contexte savant. Exotisme et orientalisme Au xixe siècle, l'intérêt pour l'Orient se développe en Europe parmi les savants et les artistes. L'orientalisme désigne l'intérêt porté par les Occidentaux à la langue, aux arts, à la littérature de l'Orient ; commençant par les pays du Levant, il engloba ensuite la Turquie, l'Égypte, l'Afrique du Nord et l'Espagne avec son passé arabe. Lire la suite 

  • MOYEN ÂGE La littérature latine savante

    • Écrit par Alain MICHEL
    • 3 264 mots

    Le latin médiéval a été, en son temps, l'instrument de culture qui fondait toute compréhension internationale. Dans un temps où les langues vernaculaires étaient encore grossières, il a été le conservatoire des techniques et des figures (rhétorique et poésie) ainsi que la langue sacrée du christianisme, pour lequel il constitua un trésor de textes théologiques, mystiques et liturgiques. Lire la suite 

  • LES FEMMES SAVANTES, Molière Fiche de lecture

    • Écrit par Christian BIET
    • 1 679 mots
    • 1 média

    Avant-dernière comédie de Molière (1622-1673), Les Femmes savantes font écho aux Précieuses ridicules (1659) qui ont ouvert la carrière parisienne de l'auteur. Sur le même motif (les femmes et leur volonté de prétendre au savoir et à l'art dans une société de salon), Molière est passé d'une pièce en un acte et en prose, fondée sur des types, faisant la satire de précieuses provinciales entichées de clichés amoureux, à une comédie longue, composée en vers et disposée en cinq actes, visant des parisiennes érigées en caractères et se piquant de philosophie – science, métaphysique et arts confondus. Lire la suite 

  • HISTOIRE DES SCIENCES ET DES SAVOIRS (dir. D. Pestre)

    • Écrit par Gabriel GACHELIN
    • 1 170 mots

    Que raconte l’histoire des sciences ? Au fil du temps et au gré des auteurs, cela a été le récit de l’émergence des technologies et des connaissances modernes, scandé par quelques découvertes et quelques personnalités majeures. Cela a été le récit d’une quête de la vérité du monde et de la connaissance, où le scientifique voudrait bien se substituer au religieux voire en être l’antidote. Lire la suite 

  • LE RÔLE SOCIAL DE L'HISTORIEN (O. Dumoulin)

    • Écrit par Bertrand MÜLLER
    • 995 mots

    Ne sont reprises qu'en conclusion quelques-unes des figures, comme celle de l'auteur, qui contestent à la fois la figure de l'expert et celle du savant. Lire la suite 

  • GASSENDI PIERRE GASSEND dit (1592-1655)

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 1 061 mots

    Savant et philosophe français, né près de Digne, reçu docteur en théologie en 1614 à Avignon, Gassendi est ordonné prêtre en 1616 et enseigne la philosophie à l'université d'Aix-en-Provence de 1617 à 1623. Il y fait des observations astronomiques détaillées, se déclare partisan de Copernic et entre en correspondance avec Galilée. Il partage ensuite son temps entre Digne, où il est depuis 1626 prévôt de la cathédrale, et Paris, où il se lie d'amitié avec le monde savant et où il enseigne les mathématiques au Collège royal de 1645 à 1648. Lire la suite 

  • THIBAUDET ALBERT (1874-1936)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 408 mots

    Elle avait pourtant le grand mérite d'associer le savoir et le goût : c'est la critique d'un savant, ou d'un professeur, et d'un écrivain tout à la fois ; depuis lors, le fossé n'a cessé de se creuser entre ces diverses écritures. Lire la suite 

  • BARDADRAC (G. Genette) Fiche de lecture

    • Écrit par Marc CERISUELO
    • 921 mots
    • 1 média

    Il existe bel et bien un Genette maître d'école, doté d'une rigueur qui est la marque du vrai savoir et de l'exigence de la recherche. La fermeté du poéticien s'accompagne cependant d'une vision allègre, avec toujours un sourire en coin et une pensée de derrière qui rappellent volontiers le double patronage de Borges et de Valéry, figures tutélaires d'une pensée où le sérieux et la précision sont les masques – mais aussi bien les marques – d'une ouverture d'esprit, d'un autre du discours savant dans son écriture même. Lire la suite 

  • DISCOURS DE LA MÉTHODE, René Descartes Fiche de lecture

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 1 003 mots
    • 1 média

    Par ailleurs, Descartes sait qu'il ébranle tout l'édifice savant de son temps. Il prétend réfuter le scepticisme, mais ce faisant il détruit les fondements d'une apologétique par le doute – ce que lui reprochera Pascal. Jugeant inutiles, voire néfastes, les prétentions de la scolastique comme les prestiges de la rhétorique, il ruine l'autorité des Anciens, dédaigne la mémoire et la culture. Lire la suite