« Milton, John (1608-1674) »
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MILTON JOHN (1608-1674)
- Écrit par Jacques BLONDEL
- 4 046 mots
- 1 média
L'image que le public a le plus volontiers retenue du poète puritain Milton est liée soit à la pensée révolutionnaire qui voulut saluer en lui un régicide, soit au romantisme qui reconnut en Satan le véritable héros du Paradis perdu. Mais le rayonnement que Milton a pu connaître en France, de Vigny à Hugo, ne rend pleinement justice ni à son œuvre ni à sa personne. Lire la suite
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LE PARADIS PERDU, John Milton Fiche de lecture
- Écrit par Line COTTEGNIES
- 934 mots
- 1 média
Essayiste infatigable lorsqu'il met sa plume au service de la république puritaine cromwellienne, John Milton (1608-1674) est aussi un poète brillant, auteur, entre autres, de grands poèmes épiques religieux. Parmi ces derniers, son chef-d'œuvre, Le Paradis perdu (1667), allait avoir une influence considérable sur les romantiques anglais et français, fascinés par le prophète aveugle, chantre des libertés. Lire la suite
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DRYDEN JOHN (1631-1700)
- Écrit par Jacques BLONDEL
- 1 638 mots
Dryden offre l'exemple d'une carrière littéraire et politique tout entière consacrée au métier d'écrivain. Sans pouvoir se flatter de posséder un titre de noblesse, mais neveu d'un « baronet », il voulut et sut se concilier la faveur des grands d'Angleterre et de Charles II qui, en 1668, lui décerna le titre de poète lauréat. Quel fut le sens de l'engagement de Dryden dans la cité, sous le régime de Cromwell, puis sous la Restauration et dans le conflit entre whigs et tories jusqu'à la révolution de 1688, qui vit l'instauration d'une monarchie soumise aux prérogatives d'un parlement whig ? La réponse à cette question centrale justifie l'intérêt que l'on porte à son œuvre de poète et de critique et à l'évolution d'un tempérament et d'un esprit expert en tous les genres. Lire la suite
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ÉLISABÉTHAIN THÉÂTRE
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 10 600 mots
- 2 médias
On désigne sous le terme de théâtre élisabéthain la production dramatique qui fit la gloire littéraire du règne d'Élisabeth Ire (1558-1603) et se prolongea jusqu'à la fermeture des théâtres, en septembre 1642, après la victoire des puritains. Toutefois, la critique anglaise utilise le terme « jacobéen » ou « Stuart » quand il s'agit de pièces écrites après l'avènement de Jacques Ier (1603) et jusqu'à sa mort (1623), date après laquelle la plupart des grands dramaturges ont disparu ou cessé d'écrire. Lire la suite
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ANGLAIS (ART ET CULTURE) Littérature
- Écrit par Elisabeth ANGEL-PEREZ, Jacques DARRAS, Jean GATTÉGNO, Vanessa GUIGNERY, Christine JORDIS, Ann LECERCLE, Mario PRAZ
- 28 170 mots
- 30 médias
Il va sans dire que l'âge moderne, prédisposé à vibrer à l'unisson de Donne, ne pouvait apprécier la traditionnelle musique d'orgue de Milton (1608-1674). Ezra Pound trouvait l'auteur du Paradise Lost (1667) « rhétorique » et « mélodramatique » ; T. S. Eliot, dans une Note on the Verse of John Milton (désavouée, il est vrai, depuis) remarquait que la culture livresque avait modifié l'originelle sensualité du poète, que son langage est artificiel et conventionnel, qu'enfin, il écrit l'anglais comme une langue morte, en sacrifiant tout à des effets musicaux, de sorte que sa poésie n'est qu'un « divertissement solennel ». Lire la suite